• Yves Barré
    En marge 56, 2020, pastels à l'huile sur papier, 20 x 20 cm

     

    Ci-dessus : une image. Tout en bas, qui a profité d'un appel d'air pour s'inscrire sur l'écran, un quasi-poème.
    Il voit là, le quasi-poème, une fin de saison, tout en tourbillons de feuilles, quand l'auteur du dessin, avec ce personnage qui ouvre sa poitrine sur une feuille jaunissante, pensait davantage au nénuphar qui ronge le poumon de Chloé dans l'Écume des jours.

     

                   Temps de saison

    Oh ! l'automne l'automne a fait mourir l'été
    – Poète... va !

     

    « CavalesDeux fils »

  • Commentaires

    1
    Mardi 5 Mai 2020 à 05:24

    Une belle série, dis donc... Avec du monde au guichet : Boris, Guillaume... et toi !...

      • Mardi 5 Mai 2020 à 08:47

        Apollinaire et Vian : deux pierres blanches dans ma scolarité.
        Automne, c'était en 6e. Merci M. Abdel, prof de français, pour ce rythme qu'il savait si bien rendre et pour les mots cagneux, vergogneux et la chanson d'amour et d'infidélité.
        L'Écume des jours
        , c'était en seconde. Merci Georges Jean. Mais là, il y avait déjà concurrence : Queneau, les poètes surréalistes...

    2
    Mardi 5 Mai 2020 à 07:50

    tu parles à mon cœur..

    quelle douceur dans cette série qui frôle la mélancolie. 

      • Mardi 5 Mai 2020 à 08:50

        Mélancolie, voilà peut-être le mot qui me manquait. L'ambiance qui se dégage de ces dessins m'échappe un peu.

    3
    yannick
    Mardi 5 Mai 2020 à 08:06

    Silence et mouvement, immobilité et souffle, bras, branches, feuilles, zézette, ciel, horizon, fenêtre, fenêtre, fenêtre, poitrine, feu n'être, feu naître ... 

     

      • Mardi 5 Mai 2020 à 08:57

        Si on me demandait Comment te reconnaître ? je dirais qu'entre tes mots, tu choisis le phenix.

    4
    Mercredi 6 Mai 2020 à 11:51

    le nénuphar connait il les saisons ou est il comme le magnolia ?

    signé : flore is stic

      • Mercredi 6 Mai 2020 à 21:45

        Les saisons connaissent le nénuphar. L'hiver, les feuilles disparaissent complétement de la surface des étangs de la forêt voisine.

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