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140
Claude Vercey a inventé le portique autoroutier. Pas celui qui agite les près du bonnet rouge, celui qui supporte les panneaux à message variable. On peut être poète et faire preuve de sens pratique. Ces panneaux ont été conçus au format exact de ses triolets : poèmes à forte contrainte, limités à 3 lignes de 15 signes.*
K** – je me demande s'il ne s'agit pas d'un pseudo –, autre mécanicien du mot, en bleu de travail dans son garage en sous-sol, travaille en 140. Cent quarante signes, limite à ne pas dépasser, au cri du carburant ! Ça donne :
Son ultime proposition « la véranda dans le colonel Moutarde avec la bibliothèque », précipita sa perte de la partie, une preuve que le monopoly n’est pas un jeu facile.
L'illustration entre dans une grille de 140 cases exactement.
* À découvrir sur le biloba ou dans La bonne cause, éditions Gros Textes, 2011
** À lire sur Interférences, son réjouissant blog.
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Commentaires
je suis allé j'ai commenté mais j'ai pas dit que tu avais fléché la direction
signé : le flic utopiste
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Les poètes sont de grands enfants, c'est pour ça qu'on les aime tant...