• L'Herberie

    Si on vous demande : les chefs-d'œuvre dont il est fait mention ont inspiré les œuvres exposées. L'avenir et le marché de l'art diront si ces œuvres ont réellement été inspirées.

     


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  • Arbre

     

    Ce conifère* et moi avons échangé quelques mots, l'été dernier en Bretagne.
    – Je suis un fan de Léo Ferré. J'ai fait graver sur mon écorce le A d'Amour Anarchie... Et aussi ce portrait de l'artiste. Si... Si... Regardez en haut à droite.

     

    * Je n'ai pas retenu son prénom.


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  • Étang du Gué de Selle – 2015Étang du Gué de Selle – 2015

     

    « Le tabac jaunit les dents ; mais il porte en lui son antidote : sa cendre les blanchit et leur rend leur émail primitif.»

    Album de la Minerve, journal de la famille, 1874


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  • Dernière livraison de la revue Ficelle : Luce Guilbaud, Dans mes filets.*

    Petites notes pêchées au jour le le jour, précise l'auteure en sous-titre. C'est dire la modestie du sujet, mais c'est aussi rendre part de la fabrique du recueil.
    Petites notes. Autant de pensées reliées aux herbes, aux bruits, aux mots – lus ou écrits – à l'enfance, au partage du jour ou du feu. Autant de pensées pour fixer l'étonnement, l'amusement, l'émotion, l'indignation parfois.
    Luce Guilbaud agit en poète. Elle laisse suffisamment d'espace au lecteur pour qu'il s'approprie ces notes et qu'il en poursuive à sa guise, la songerie, le rêve.
    Au dos d'un cuivre ancien où se trouvent déjà inscrits des notes, des essais d'outils, des tailles, des regrets... Vincent Rougier accompagne le texte d'une gravure déclinée ensuite en monotypes. Complicité.

    Luce Guilbaud, Dans mes filets

    * Luce Guilbaud, Dans mes filets, illustrations de Vincent Rougier, Revue Ficelle n° 124, février 2016. 48 pages. Vincent Rougier éditeur.

    Également dans la collection "Ficelle"  :  Luce Guilbaud , illustrée par Vincent Rougier : Au terme de l'abeille (n° 87, 2008), Au présent d'infini (n° 107, 2012)


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  • Jument & poissons

    Quand la presse nous rapporte des raisons de ne pas désespérer de l'humanité.*

    Après un reportage télévisé, Ilona, dix ans, s'émeut de la situation d'enfants syriens de son âge : « C'était très triste et en plus je me suis dit qu'ils ne devaient pas avoir de loisirs.»
    Passionnée d'équitation depuis ses 4 ans, elle monte alors le projet de permettre à une dizaine d'enfants réfugiés de découvrir cette activité. Et cela va se faire avec l'aide de la Croix-rouge et de la directrice du centre équestre auprès d'enfants de sa région.

     

     

    * Journal Ouest-France, édition Le Mans Sarthe nord, jeudi 18 février 2016.
    Article de Clément Gassy..

    L'illustration n'a pas de lien direct avec le texte, mais cette jument et ces poissons passaient par là.

     


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  • Le geai cajole. Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ? Manquerait plus qu'il se pare des plumes d'un congénère.
    Plumes de geai« Il y a une manière de chasser au Geai fort plaisante. On a un Geai privé, on le porte dans un bois où l'on soupçonne qu'il y a des Geais. On choisit un lieu un peu découvert. On renverse l'oiseau contre terre sur le dos, et avec deux petites fourches dont on s'est muni, on le contient sur le terrain, en engageant ses deux ailes sous les fourches, sans blesser l'oiseau, mais cependant de manière qu'il ne puisse se dégager. Puis l'on se retire et l'on se cache. Le Geai de crier, de se débattre ; les autres Geais de s'appeler, d'accourir d'arbre en arbre, de descendre à terre, de voler autour de l'infortuné, d'en approcher même de plus en plus sans défiance. Le malheureux saisit celui qui s'approche le plus près de lui et ne le lâche plus. Les cris que jette le nouveau prisonnier, avertissent que le Geai a fait une prise. On sort de l'embuscade, on prend sa proie, on retourne se cacher. Les autres Geais reviennent, et l'on en peut prendre ainsi plusieurs de suite.»*

     

    * Manuel du naturaliste, ouvrage utile aux Voyageurs et à ceux qui visitent les Cabinets d'Histoire Naturelle et de Curiosités, Paris, 1797


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  • Petite borgne

     

    Pas très soigné, diront certains, mais il y avait urgence à tester l'idée qui m'accompagnait au réveil, avant même l'odeur du café et le crépitement de la biscotte.
    Un seul passage sous la presse a suffi pour tirer cette gravure en 3 couleurs.
    De quoi épater les pratiqueurs ! Les autres, à leur guise, pourront s'en frictionner l'œil et le flanc gauche ou s'en battre le coquillard.

     

     

    La petite borgne descend les marches, 2016, gravure sur revêtement de sol, 10 x 10 cm


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