• Fin de l'année scolaireFontaine fleurie, La Suze-sur-Sarthe

    Hier, François a demandé un bouquet de roses pour sa maîtresse :
    Ne le répétez pas à ma femme !


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  • Une de mes plus belles émotions esthétiques de ces dernières années : la découverte des travaux de Coline Bruges-Renard, illustrant ses propres textes ou dans l'accompagnement graphique de poètes de ses amis. Contre façon sans façon ou encore Ombre du ciel (Dérive hâtive édition, 2014). Sur des poèmes de Saïd Mohamed :  Un toit d'étoiles (Odonata édition, 2014), plus récent : Jours de liesse, (Carnets du Dessert de lune, 2015). Coline illustre également le dernier numéro de la revue Décharge. C'est dire s'il est beau, en plus de textes de Daniel Biga, Georges Bonnet, Jean-Pierre Georges, Michel Baglin, notes de Louis Dubost, Jacques Morin, Georges Cathalo, ruminations de Claude Vercey...*

    Coline expose cet été à St-Rigomer-des-Bois / Villeneuve-en-Perseigne.

    Coline Bruges-Renard

    Juillet, c'est aussi un temps de salons. Le poète sort de sa réserve à Honfleur, Bazoches-du-Morvan et Rochefort-sur-Loire.**
    Je me suis vu lire qu'il y aurait du beau monde ici et là (revue Décharge toujours ‒ une mine !)

    Une image de Jacques Renouimage Jacques Renou

     

    * ‒ Tu vas pas tous les citer ?
    ‒ Non, je ménage ma canicule. Le sommaire complet est sur le site de la revue.
    ** Oui, je sais... C'est la première étape du Tour de France, mais vous ne comptiez tout de même pas aller à Utrecht...

     

     

     

     

     


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  • Sortie

     

    Nicolas Sarkozy compare l'afflux de migrants à une rupture de canalisation. (Le Figaro, parmi d'autres titres)


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  • BaffePour une belle baffle, ça a été une belle baffle.

    Retour sur l'épisode précédent (billet du 19 juin).

    Éblouis par ce merveilleux élan libre des oiseaux, Michel et moi n'avons pas pensé une seconde qu'il pouvait s'agir d'une réminiscence. Or, à peine le lendemain avait-il commencé sa journée, que nous pouvions lire sur le badge porté par un ami : Le poème c'est l'élan libre des oiseaux. Signé Alain Boudet.

    Moralité : S'il est louable de reconnaître une authentique expression poétique, il serait judicieux de faire appel à détective pour s'assurer de sa paternité.

     

    Illustration : un des piliers peints du centre commercial de la place du Mail, à Allonnes  Ça vaut bien une photo (Topa)


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  • D'un échange sur la poésie avec des enfants de CM, lors de leur rencontre avec Michel Lautru, dans le cadre de la Foire aux livres d'Allonnes*.

    J’aime pas trop trop la poésie.

    La poésie, c’est des textes qui veulent dire des choses mais quand on les lit on comprend pas.

    Surtout la vieille poésie.

    C’est ennuyeux, et y a pas beaucoup d’argent à gagner.

    En tout cas, moi, plus tard, je serai pas poète.

    Alors, écoutez-moi bien

    À l'issue de l'animation, on relevait dans les écrits d'enfants ;

    Promets-moi aussi d’éteindre la guerre.

    ou encore :

    Le poème, c’est l’élan libre des oiseaux.

     [ Note du 20 juin : cette trop jolie définition n'est pas d'un enfant, mais d'Alain Boudet ]

    * Lire le billet du 15, sur le biloba.
    ** illustration extraite du Tango pour José des éditions Donner à Voir.

     


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  • AlcooliqueUn litre de vin par jour ne peut faire de mal à personne et peut faire du bien à beaucoup, affirmait, au début du siècle précédent, une majorité de médecins. Les rares praticiens enrôlés dans les ligues anti-alcooliques devaient subir les lazzi du journaliste de Tam-tam* :
    « Ceux qui n’aiment pas le café l’interdisent à leurs malades, même quand il ne peut avoir aucune action sur eux.
    Les gens à qui le cigare fait mal, fondent des ligues contre l’abus du tabac.
    Il n’y a de pires empêcheurs de danser en rond que ceux qui ont les jambes cassées.
    Il y a aussi des poseurs, qui trouvent chic de boire de l’eau.»

    J'ai comme la vague impression que ce billet est politiquement incorrect. Ah ben non, tout compte fait !**

     

    * Le Tam-tam, 21.02.1903 (source gallica.bnf.fr)
    ** Assemblée nationale, 11 juin 2015


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  • PoupéeLe chœur des ami-e-s :
    – On est papy... on est mammy... on est mammy... on est papy... Tralala... Youpie !*

    Savez-vous que Bob dispose de toute une palette pour désigner l'enfant. Avec la seule initiale g** : galopin, galurin, gamin, gavroche, gibier d'Eysses, gluant, glueau, gniard, gone, gosse, gosselin, gouillon, goussepin, graine de bagne, de bois de lit, de culotte, de giberne, greffon, gringalet, griot, guenillou.

    Autrefois, avec les bambin, marmot, marmotte, on avait aussi : babouin, populo, tou-tou, culottin (enfant nouvellement en culotte).

    On pourra aussi les appeler Thelma et Ruben.
    Bienvenue.

     

     

    * À leur âge, on dit Youpie pour exprimer sa joie. Lol !
    ** Je me restreins, je ne veux pas vous soûler.

    Sources : Bob, l'autre trésor de la langue et Nouveau Dictionnaire de la langue française, Noël et Chapsal, 1839
    Photo : Poupée, Rencontre Internationale de Dentelle et Broderie, Cabourg, mai 2011

     


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