• Malo Qu'est-ce que j'apprends ? Juste avant le concert de Stefano Di Battista.*
    En 882, le roi Louis III poursuivant à cheval une jeune et jolie fille jusqu'à la maison de son père, oublie qu'il est monté et se fracasse le crâne contre le linteau de la porte. Il meurt deux jours plus tard.
    Moralité : Carloman II.

    – Ah oui ? Quelqu'un voudra-t-il m'expliquer le rapport avec ce portrait de corsaire ?


    * Stefano Di Battista Trouble Shootin Quartet – concert de l'Europa Jazz, Le Mans, 15.05.09

    Source : Frédérick Gersal, Histoires d'Histoire, éditions First, 2009
    Iconographie : autocollant publicitaire laiterie Malo

    6 commentaires
  • Chatte
    photo : Maïette

    – Le sudoku, en toute modestie, ça me sourit assez. Pour les mots fléchés, la lecture des définitions m'est difficile : c'est écrit en lettres minuscules ! On me conseille de manger des carottes. On m'a bien vu ? J'suis pas un lapin !

    45 commentaires
  • Guy Allix rognant Guy Allix rognant Solitudes

    Le petit salon du livre de poésie de Durcet, c'est aussi un formidable espace de créativité. Guy Allix démontre sur son stand la technique du rognage à la carte Vitale*. Simplicité et efficacité... mais qui lit encore Sully Prudhomme, premier prix Nobel de littérature ? – Nous ! (Chœur des lecteurs et lectrices de Ahoui).

    Première Solitude

    On voit dans les sombres écoles
    Des petits qui pleurent toujours ;
    Les autres font leurs cabrioles,
    Eux, ils restent au fond des cours.

    Leurs blouses sont très bien tirées,
    Leurs pantalons en bon état,
    Leurs chaussures toujours cirées ;
    Ils ont l'air sage et délicat.

    Les forts les appellent des filles,
    Et les malins des innocents ;
    Ils sont doux, ils donnent leurs billes,
    Ils ne seront pas commerçants.

    Les plus poltrons leur font des niches,
    Et les gourmands sont leurs copains ;
    Leurs camarades les croient riches,
    Parce qu'ils se lavent les mains.

    Ils frissonnent sous l'œil du maître,
    Son ombre les rend malheureux.
    Ces enfants n'auraient pas dû naître,
    L'enfance est trop dure pour eux !

    [...]


    Sully Prudhomme, Tendresses et Solitudes, Lemerre, Paris, 1920

    * Une carte bancaire fait le même usage pourvu qu'on ne soit pas à découvert.


    Guy Allix sur Internet quelque part entre silence et fureur

    12 commentaires
  • J'ai fait samedi un bout de chemin sur le chemin des poètes – précisément – de Durcet en compagnie de Jacqueline qui semble avoir pris son pied* à marcher, lire et entendre lire les poètes. Au poiré d'honneur de fin de parcours, à Jacqueline qui cherchait à savoir quelle pierre j'avais apportée, j'apprenais que du recueil de l'année, j'étais l'illustrateur** Elle se fit tout expliquer : pourquoi l'arbre, pourquoi l'oiseau, pourquoi la chaise. Ma plume d'acier mise à nu !
    Le lendemain – qui tombait un dimanche – Jacqueline revint avec quelque chose là, glissé entre les pages d'un Jules Verne, qu'elle m'apportait exprès, il faut que vous voyiez... sur cette carte postale ancienne dénichée dans une brocante : un empilement de chaises comme aurait pu imaginer Christo dans sa première période.
    Étonnant ? Non !

    Chaises dans la main de Jacqueline


    * Ne cherchez pas dans votre dictionnaire Jacqueline, c'est, d'une langue populaire, un extrême plaisir.
    ** La vache ! Un alexandrin !!

    Sur ce chemin des poètes, édition 2009 : tout sur le biloba les jours prochains.

    8 commentaires
  • Chemin des poètes
    Sauf à lanterner à l'arrière du groupe, vous ne verrez pas de gland sur les chênes, mais de jeunes feuilles vert tendre sur les chênes du chemin de Durcet, dans l'Orne, en Normandie, demain 25 avril.*
    – Quoi bancale ?


    Pendant que je vous tiens... vous n'avez pas manqué le dernier Rambo chez Anita !

    * Demandez le programme chez biloba.

    9 commentaires
  • Mes amis s'occupent de moi.

    Jacques Fournier* m'adresse ce courriel :

    « Cherchant ton blog ahoui, cette biographie te concernant. Tu ne fais pas ton âge

    Barré (Yves). - Vaudevilliste, né à Paris en 1750, mort en 1832, fut d'abord avocat au parlement, puis greffier à Pau. De concert avec Piis, Radet et Desfontaines, il fonda en 1792 le théâtre du Vaudeville, alors rue de Chartres. Il en eut la direction jusqu'en 1815, et enrichit d'un grand nombre de charmants vaudevilles le répertoire de ce théâtre. Il a aussi composé de joyeuses et spirituelles chansons.

    Coïncidence. Au-dessus de la pile des livres et revues dont je fais rempart dans mon bureau : le numéro 26 de décol' dont Jacques – l'éditeur précisément – m'avait confié la rédaction. J'avais choisi des textes d'élèves de l'anthologie "Tiens, en voilà justement un qui passe..." et des poèmes cadeaux de Daniel Clérembaux, Jean Féron, James Sacré, Alain Terrienne... Une courte notice dressait également mon portrait :

    Photo Pascal – Nous espérions présenter quelques poèmes et dessins d'Yves Barré, mais quand nous sommes allés l'interroger à St-Symphorien, le petit village où il habite en Sarthe, ses élèves venaient de le transformer en crapaud.
    – Vous parlez de ses élèves, il est donc enseignant...
    – Il l'était jusqu'à ce jour, certains l'ont connu plasticien, d'autres encore informaticien... Pour l'heure, il est batracien !
    – On ne saura rien de lui !
    – Dans l'attente d'un baiser de princesse – à lui donné – on pourra lire avec profit, quelques poèmes de ses jeunes élèves, extraits de Tiens, en voilà justement un qui passe..., premier cédérom de poésie à l'école.


    Mes amis s'occupent de moi. Quand je vous disais...

    Alain Boudet met à jour le site des éditions Donner à voir avec une page où j'apparais presque rasé et fais à peu près mon âge.



    * Actualité de Jacques et Dan Bouchery qui, avec l'épi de seigle, invitent Claire Malroux

    Beaumont-en-Auge

    8 commentaires
  • Oeufs
    LX (photo Maïette) LX, aristocrate de la basse-cour, a pondu son premier œuf.
    – Le plus gros ?
    – Non, plus à gauche...
    – Celui-là ?
    – Encore à gauche...
    – Celui-là alors ?
    – Euh... encore à gauche.

    Souhaitons-lui, après cet exploit, de n'être pas choisie pour les honneurs de la poule blanche.

    « Avant la révolution de 1789, dans l'arrondissement de Remiremont, en Lorraine, ces honneurs étaient décernés, le jour de leur mariage, aux jeunes filles dont la réputation de sagesse n'avait jamais été ternie.
    Les jeunes gens des deux sexes, invités à la noce, se réunissaient quelques jours avant la célébration du mariage, et délibéraient. S'il était reconnu que la jeune mariée avait su se préserver des atteintes du vice, on cherchait, pour le jour de la noce, une poule parfaitement blanche. Cette poule était attachée à l'extrémité d'une perche, entre deux quenouilles garnies de lin. C'était un jeune garçon, ami de l'époux, qui portait la perche : il marchait en tête du cortège ; et au moyen d'une ficelle attachée à une des ailes de la poule, il la faisait crier chaque fois qu'on passait devant la maison de quelques unes des amies de la mariée. Ni la richesse, ni la beauté, ni même les marques du repentir ne pouvaient racheter un instant de faiblesse, et les honneurs de la poule blanche étaient impitoyablement refusés à la jeune fille qui n'avait pas su se conserver pure.
    »*

    Vive les filles délurées !

    * Dictionnaire des Proverbes français, La Mésangère, Paris, 1821


    20 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique