On peut lire dans le monde Ouest-France expliqué aux enfants : « des dirigeants d'entreprise en crise ont reçu de l'argent en plus de leur salaire. Cette somme supplémentaire porte des noms compliqués ou amusants : bonus, parachute doré, stock-options ou retraite chapeau. Elle a normalement pour but de récompenser les bonnes performances, pas les mauvaises.»*

* 26.03.09

Plus il connaît les hommes, plus il aime les fleurs ou quand la danse contemporaine sait émouvoir et faire sourire à la fois.
Deux représentations, samedi 28 et dimanche 29 mars – en Sarthe !*
À l'occasion : petite exposition de photos réalisées pendant des séances de répétitions.

* détails sur le site de Culture en pays de Loué.

Je me prive de cigare après le repas pour lui offrir la meilleure pâtée.
Ça n'a pas empêché la chatte d'occire un troglodyte !



dessin de Samantha

Vu sur plusieurs manifestants (un seul selon la police) du 19 mars, ce poème dont l'auteur anonyme a été dénoncé par ses camarades.***



* Discours du Président de la République, lu par J.-M. Bockel, à Notre-Dame de Lorette, le 24 avril 2008 (source : www.elysee.fr).
** Discours de M. le Président de la République devant le Parlement de Roumanie, Bucarest, 4 février 2008 (source : www.elysee.fr).
*** Nous comprenons ce manque de solidarité.

J'ai mérité un cadeau.
Pour le plaisir des quatre petites mains et deux grands cœurs qui me l'ont offert.
Préambule : « C'est nous qui l'avons fait !»
Comme si ça ne sautait pas aux yeux, les p'tits loups.

Trois petits paquets enveloppés de papier blanc couvert de hiéroglyphes verts – on ne vous apprend pas à ourler vos cursives à l'école ! L'ensemble tient de la pyramide. Plus entouré de scotch qu'une momie de bandelettes.

Je dépouille la base : un effaroucheur en disque compact recyclé. Je connais maints sansonnets autrement gourmands. Que rien n'effarouche au temps des cerises.

Le paquet du milieu recèle un cadenas qui ne ferme plus, la clé provient d'une serrure orpheline. « Un cadenas pour une de tes maisons !»

Et dans le paquet du sommet : une étoile. En chocolat. Que je ne peux plus montrer. Je l'ai mangée !

Avec le printemps, les monumentoiles sont de retour à Allonnes. Au premier plan, Princesse Tagada de Marie VDB ; derrière, le Cri, revisité par Bernard Pras (voir sur son site l'extraordinaire galerie de ses installations).

Autre expo : celle de Pascal Juhel, jusqu'au 29 mars, au centre hospitalier du Mans.

On a peine à imaginer le sérieux avec lequel je réponds aux commentaires aimablement* déposés sur ce blog. Pour être le plus précis possible, hier, j'ai dégagé de la bibliothèque en palissandre** les cours de teinture de ma jeunesse***, à la recherche de la recette de la teinte merde-d'oie. Voici ce que j'y lis :

« Si l'on veut faire un gilet à barres merde-d'oie, garni de fleurons blancs dans des mouches aurores, on pose sur la table à jasper le gilet ; on dispose les petites planches de bois qui doivent conserver les blancs (j'observe que les planches de bois doivent être fixées à chaque bout par un petit poids de plomb ou de fer) ; ensuite on met, à distances égales, sur les endroits qui doivent être merde-d'oie, des fleurons de plomb posés sur les blancs, au-dessus du fleuron, une mouche ronde ou une étoile. On donne d'abord du bois d'Inde pour faire un violet. Quand le violet est bien uni, on lève les fleurons et les mouches de plomb. On met les mouches sur les fleurons blancs, et les fleurons de plomb au milieu des mouches blanches, ainsi que des mouches sur les fleurons blancs, et on donne ensuite du bain de roucou avec les mêmes précautions indiquées ci-dessus.
Quand le roucou est bien uni, que le merde-d'oie paraît partout égal, on lève les plombs et les planches ; et si l'opération a été bien conduite, on doit avoir des barres merde-d'oie, parsemées de mouches aurores et blanches, et au milieu de chaque mouche, un fleuron blanc et violet.»****

* – Tu n'es peut-être pas obligé d'écrire aimablement.
– C'est vrai, je retire.
** En palissandre, pour faire joli. C'est plus vraisemblablement du pin teint.
*** Rappelle-toi, Annie, du bouillonnement dans la marmite des feuilles d'aigremoine eupatoire ou des fleurs de carthame !
**** M. Homassel, Cours théorique et pratique sur l'art de la teinture en laine, soie, fil, coton, fabrique d'indienne en grand et petit teint ; suivi de l'art du teinturier-dégraisseur, du blanchiment des toiles, fils, coton, chanvre, lin, gravures, etc., par l'acide muriatique oxigéné –  Paris, 1818