• Mamz'aile

    Des goûts et des couleurs, on ne dispute pas.
    À quoi, Voltaire répond :
    « On dit qu'il ne faut point disputer des goûts ; & on a raison, quand il n'est question que du goût sensuel, de la répugnance que l'on a pour une certaine nourriture, de la préférence qu'on donne à une autre : on n'en dispute point, parce qu'on ne peut corriger un défaut d'organes. II n'en est pas de même dans les arts ; comme ils ont des beautés réelles, il y a un bon goût, qui les discerne, & un mauvais goût, qui les ignore : & on corrige souvent le défaut d'esprit, qui donne un goût de travers. Il y a aussi des âmes froides, des esprits faux, qu'on ne peut ni échauffer, ni redresser ; c'est avec eux qu'il ne faut point disputer des goûts, parce qu'ils n'en n'ont point.»*

     

    Projet d'affiche non retenu.

     

     

    * Mélanges philosophiques, littéraires, historiques, etc.


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  • Jean l'AnselmeCe poème était exposé à la Suze, pendant le Printemps poétique 2016. Au recto, le portrait de son auteur, Jean l'Anselme.*

    À propos, Blédina – qui met la Blédine en boîte –  encourage l’allaitement maternel au moins jusqu’aux 6 mois de l’enfant en accord avec les recommandations de l’OMS. En effet le lait maternel est l’aliment le mieux adapté aux besoins spécifiques des bébés.**
    À quel sein se vouer ?
    Vous imaginez, vous ! – supposition gratuite – un état s'enrichir de taxes sur le tabac, et dans le même temps, afficher sur les paquets de cigarettes : Fumer tue ?

    Pour en revenir à notre sujet, Vendredi, c'est poésie, à la médiathèque Les Mots passants, de la Suze-sur-Sarthe. Au programme : la poésie dans tous ses états.
    Vendredi 9 décembre, de 18 h 30 à 19 h 30.

     

    * Le portrait est visible ici.
    ** Source : Blédina


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  • Jean L'Anselme

     

     

    Thème retenu pour le Printemps poétique 2016 : les poètes du XXe siècle.
    À cette occasion, une quinzaine de bannières seront exposées dans le centre de la commune de la Suze-sur-Sarthe. Réalisées par des ami-e-s des Printemps poétiques, elles font la part belle à Guillaume Apollinaire, Henri Michaux, Andrée Chedid, Jules Supervielle, Guillevic, Boris Vian, Marie Noël...

    Ce portrait de Jean L'Anselme doit sa facture à Jean Dubuffet, ami du poète.

     

    Jean L'Anselme, 2016, acrylique sur Tyvek, 150 x 100 cm


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  • Jean l'AnselmeBannière pour le Printemps poétique de la Suze, édition 2016 (détail)

    Sur ce portrait de Jean l'Anselme, par Jean Dubuffet, on ne manquera pas d'observer comment le poupon use de ses petons pour tenir son biberon, réservant ses mains, surtout la gauche, à de futurs occupations d'écriture.

    Juste après guerre, la rencontre de Jean Dubuffet va être déterminante pour le poète.

    « Comme lui, j'étais opposé à l'art des musées, l'art officiel, l'art "culturel" et j'avais imaginé d'écrire "de la main gauche" ce qui me permettait un retour aux sources de l'expression en recréant des tournures de langage proches de celles des enfants...»*

    J'écris de la main gauche
    la plus gauche des deux
    parce que ma main gauche
    ne sait pas ce que sait
    ma main droite et que
    ma main droite en avait
    assez d'aller aux écoles.

     

    Encore un peu de patience, et Jean l'Anselme paraîtra dans la collection Poésie des éditions Gallimard**.

     

    * rapporté par Robert Sabatier, Histoire de la Poésie française, La Poésie du vingtième siècle, Métamorphoses et Modernité, Albin Michel, 1988
    ** Lire à propos de cette collection, le billet ruminé par Claude Vercey sur le site de la revue Décharge (De Paul Éluard à James Sacré – I.D. n° 616).

     


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  • Typographie

     

    « Les hommes de ces tems, entièrement livrés à la fureur des armes, s'occupoient peu, il faut le dire, des lettres et des sciences ; la passion guerrière s'étant attiédie, [...]  l'esprit humain se dévoua à ce dont il étoit capable, c'est-à-dire, à la découverte et à la perfection des Sciences. Enfin, il enfanta l'art Typographique. C'est de cette Découverte merveilleuse que sortirent, comme d'un second soleil, ces rayons qui éclairèrent subitement l'univers, en dissipant tous les nuages qui l'avoient tenu jusqu'alors comme caché dans les ténèbres.»*

    On aimerait tant que cette généreuse pensée de B. Vinçard soit gravée dans le marbre.

     

    * L'Art du typographe, par B. Vinçard, typographiste, breveté par S.M. l'Empereur et Roi, inventeur des Ligatures françaises et étrangères, et des presses à Touchoir, ex-secrétaire de la Société Typographique de Paris, membre de plusieurs Sociétés des Sciences et des Arts, Paris, 1806

     

    Ci-contre, bannière pour la prochaine exposition Typoésie à Alençon (décembre).
    acrylique sur Tyvek, 150 x 100 cm


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  • Biennale

     

    À la gouache et au pinceau fin, cette maquette pour une exposition de peinture et sculpture est restée dans mes cartons. Je lui avais préféré un autre projet, retenu pour la couverture du catalogue.


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  • AfficheCarrés, on voyait bien. Référence au format et au nombre d'images. Hypothalamus, on se demande encore. Planqué sous le cerveau. Entre autres fonctions, ça fait ni chaud ni froid.

    Le soir du vernissage, je recevais un fax d'Alain Boudet qui, inspiré par les images de l'expo, avait déjà écrit quelques poèmes et proposait qu'on fasse un livre ensemble. C'est devenu Carrés de l'hypothalamus, aux éditions Donner à Voir (1998, réédition 2011)

     

    Ci-contre, l'affiche de l'expo.


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