• Appareil photo sur le ventre comme touriste

    Chêne

     

    On est du même village. On se croise chez la boulangère ou sur le marché. Échange quelques mots. Le plus souvent sur le temps qu'il fait. L'avantage avec le temps, c'est qu'il fait toujours ; on n'a pas à chercher de sujet de conversation.

    Aujourd'hui, une promenade en campagne m'a conduit près de sa maison. Était sur le seuil. À trier des pommes de terre. Les petites pour les poules, les grosses pour le fricot.

    Le chêne derrière le hangar a plus de deux cents ans. C'est lui qu'il faut photographier. M'entraîne dans le pré à la rencontre de l'ancêtre. Un chêne sans glands : l'âne les mange au fur et à mesure qu'ils tombent sur le sol. J'ai même craint que sa gourmandise le rende malade. Cet autre à cent pas, la foudre l'a dépouillé de son écorce. Pas la peine de le photographier.

    On a partagé un vin chaud.

    « CourantVoies au chapitre »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 05:43

    l'autre jour à St Cèneri, je photographiais un jardin à la sauvette en passante, la dame est sortie et m'a dit ; " mais, entrez donc et traversez le parc.."..avec un joli sourire vrai. j'aime ces rencontres en rando..

    ce côté simple et terroir de ton article me touche.

    2
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 06:16

    Voilà qui rattrape des abattages précoces de l'autre jour...

    C'est un fameux rablé, celui-là, court sur pattes, mais bien décidé à pousser de la branche par en haut et sur les côtés...

    Longue vie à lui et à ceux qui le veillent...

    3
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 07:30

    L'âne aussi a bu du vin chaud ?

    4
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 07:41

    Fricot, je ne connaissais pas. Imaginais des volatiles nettement plus gros que les poules.

    5
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 08:00

    Il ne les fait pas ses 200 ans, le chêne.

    6
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 09:38

    J'ai ainsi passé deux heures à écouter l'histoire de chacun des nains d'un jardin que je photographiais en Vendée.

    7
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 09:41

    Tu penses bien que j'ai eu une pensée pour toi. C'est quand l'idée d'en ramasser un gland ou deux est venue que je me suis aperçu qu'il n'en traînait aucun sur le sol. L'âne !

    8
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 09:41

    René Goscinny lui aussi aimait les chênes.

    9
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 09:42

    Un chêne qui ne sent pas le sapin !

    10
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 09:42

    cela n'était pas une petite affaire...

    11
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 09:43

    Non, tiens ! Il n'a pas été convié.

    12
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 09:45

    Dans nos campagnes, le mot est encore bien vivant. Je viens de lire dans le Dictionnaire culturel qu'il avait une forte parenté avec fricoter (au sens premier de cuisiner).

    13
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 09:46

    Pas une ride. Pas un cerne.

    Tu ne seras pas surpris qu'on ait tenu le même propos à un moment de la conversation.

    14
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 10:17

    Je t'en prie... Pense aux enfants que tu ne voyais pas hier.

    15
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 10:19

    Comme Idéfix !

    16
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 10:21

    Nain porte quoi !*

     

    * Propos emprunté.

    17
    Dimanche 4 Novembre 2012 à 10:33

    la photo a été prise avant le vin. c'est un chêne sauvage, s'il eut été soigné par l'eua enne efe il n'aurait pas survécu.

    signé un geai

    18
    Flora
    Jeudi 7 Août 2014 à 17:44

    Après la malle sanglante, le chêne sanglant (qui ne manque pas de charme).

    19
    martine
    Jeudi 7 Août 2014 à 17:44

    cet âne là ne fait pas l'âne pour avoir du son ! le fait-il pour avoir du gland?

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