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Appelez-moi mon chou
« En 1757, 1758 & 1760, les femmes de haut style appelloient leurs maris, mon chat. Malgré la richesse & la tendresse de l'épithete, le chat n'étoit pas si aimé que le chien de Madame.»*
Disputé aux limaces, ce chou que personne n'a jamais gratifié d'un petit nom, a connu un dernier moment de gloire, juste avant d'être débité en fines lamelles, ébouillanté et cuit à feu doux, l'empoté.Note du webmestre :
Une fois encore, l'auteur nous prend le chou : a-t-on jamais vu chou – rouge ou vert, cabus, frisé ou de Bruxelles – exprimer le moindre sentiment ?
* Abbé Henri-Joseph du Laurens, Imirce ou la Fille de nature, tome II, Londres, 1782.
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Commentaires
Si la réflexion du webmestre peut paraître sensée, on se demande à quoi peut bien servir l'appellation peu amène d'empoté à l'encontre d'un chou innocent qui ne pourra répondre qu'au travers de parfums répandus dans la cuisine...
Marie-Antoinette appelait son fils Louis-Charles "chou d'amour" mais c'était en lien avec les pâtisseries - exportées d'Italie- qu'elle adorait.
les choux, mon chou sont savoureux, feuilles, bourgeons, tiges, fleurs tout est bon, sans oublier, ceux du pâtissier, noter qu'au féminin ça peut donner ma choutte.
signé : j'ai faim
C'est ce que je pensais comme toi. Viendrait plus vraisemblablement de pot, pote, dans main pote, enflée, engourdie, dont on ne peut se servir que maladroitement.
Le mari était appelé mon chat parce que toujours il apposait sa griffe.
Pluss tard, madame Clémenceau appela son mari mon tigre.
17MartineJeudi 7 Août 2014 à 17:44
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en ouvrant j'ai cru que c'était l'IRM de mon petit cerveau..