• Bain, dis donc

    Rediffusion estivale (billet paru en septembre 2013)

    MaratCharlotte, laisse ton couteau et passe-moi l'éponge, s'il-te-plaît.
    2014, objet innommable, 26 x 14 x 19 cm

    Le peintre David, pour son Marat assassiné, 13 juillet 1793, a dû passer plus de temps que moi, pour cet innommable Charlotte, laisse ton couteau et passe-moi l'éponge, s'il-te-plaît.. Mais il faut apprécier qu'il a peint un mort quand je montre, pour la dernière fois, Marat vivant. Projet hautement estimable, qui révèle également que l'Ami du peuple prenait son bain, après-skis* aux pieds – ce peu d"hygiène déplaisant souverainement à Charlotte qui en tira prétexte pour attenter.

     

    * Marat était un Montagnard !

     

    Cet objet innommable aurait disparu. Personne ne semble le regretter.

     

    « DaltonismeL'adventice, ça craint »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 26 Juillet 2023 à 05:54

    La "Charlotte" de Gilbert Laffaille, celle de Pierre Vassiliu itou, ainsi que la "Lolotte" de Julos, toutes les trois avaient la réputation qui colle à leur prénom : elles étaient "compliquées", filles à manières et tout et tout. En plus, la Corday avait la lame facile ; d'ailleurs, elle était représentante chez Laguiole, c'est vous dire...

      • Mercredi 26 Juillet 2023 à 21:42

        Eh oui, la Corday était une fine lame.

    2
    Mercredi 26 Juillet 2023 à 09:48

    Charlotte fut miséricordieuse avec Marat elle a abrégé ses souffrances (sa maladie de peau)...

    signé : l'histoire est impénétrable...

      • Mercredi 26 Juillet 2023 à 21:43

        Tout assassinat préserve d'une mort de vieillesse.

         

    3
    Vendredi 28 Juillet 2023 à 14:54

    Le premier de Corday c'était donc lui !

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