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Baise m'encor
Devant le portrait de Perrine Thulard,* fondatrice de la congrégation des sœurs de la charité de Notre-Dame d'Évron, une religieuse m'expliquait que le peintre, pour représenter les mains de la dame, s'était servi d'un modèle qu'il avait dans son carnet de dessins. Si j'avais disposé de ce carnet, j'aurais donné des mains à mes deux jeunes femmes.
– Et des pieds aussi, sans doute !
* Voir une reproduction du tableau sur le site de la congrégation.
Baiser, 2008, acrylique et craie sur papier, 50 x 65 cm
Autres travaux autour de ce baiser : Clin (d'œil) du 11 septembre
Le titre est un emprunt à un poème de Louise Labé.
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Commentaires
Que lis-je dans un très vieux numéro de "Voicy", non daté et miraculeusement déniché à la brocante de Landigou (Orne) ? Louise Labé serait peut-être Louis, ou Maurice, ou rien du tout !... "La belle cordière" de Lyon serait une pure invention, une supercherie littéraire, bref "une créature de papier"...
Voilà de quoi déstabiliser, non ?...
Heureusement, la SIEFAR (Société Internationale pour l'Etude des Femmes de l'Ancien Régime) m'a rassuré. Voir le dossier "Louise Labé attaquée" avec des contributions chaleureuses comme celle de Claude Duneton.
Et c'est pas Perrine qui dira le contraire...Les mains ? il y en a ... c'est juste qu'on ne les voit pas ...Avant de souscrire à cette thèse de la super chérie littéraire, je ferai preuve de la plus grande Prudence.
12Oncle PaJeudi 7 Août 2014 à 18:37La fenêtre ouverte,
lisant, habitude, l'image,
les moustiques
me bouffent les mollets
C'est triste, à la nuit
d'une belle journée de soleil
de risquer le paludisme
Je m'en vais
chérir ma doudou
Oncle Pa
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Je vais chercher sur celui des Soeurs de La Perpetuelle Indulgence