• Belle foutaise

    Tango pour José

    « La mort c'est comme la vie   Ça n'existe pas  » écrivait José.*

    Ben si. Les deux.

     

    José Millas-Martin, poète, est décédé ce début décembre.

     

    Topa lui rend hommage sur son blog biloba.

     

    L'image ci-contre est un brouillon pour un des poèmes du Tango pour José, aux éditions Donner à Voir.

     

    GUERRE


    Trois êtres Paniers poireaux Torchon Biberon couchés terre Garçonnet sur bras replié Petite fille nue Bras ouvert Ficelles de sang noir Yeux Narines Bouches Près mur Mère bandeau Sang Trempe sang Bras gauche Paume ouverte enlace sa fille retournée vers le sol
    Le monument et les discours pour plus tard


    José Millas-Martin
    (Trayecto-Trajet – éditions Sépia, 1985)

     

    * Du poème Hier. Le titre est emprunté à Bien fait vite fait (« Belle foutaise  Venons de l'éternité  Y retournons »). Ces deux textes dans Posologie usuelle, éditions La Bruyère, 1987, repris dans l'anthologie À mots rompus.

    « Dessin à l'échelleOn avait dit pas de gros mots »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 7 Décembre 2011 à 05:11

    ses mots sont présent(s)

    2
    Mercredi 7 Décembre 2011 à 09:35

    Merci à vous (vous = Topa et toi) de faire vivre encore ce poète.

    3
    Mercredi 7 Décembre 2011 à 10:55

    Une écriture qui "cogne" dur, un style, c'est bien lui...

    4
    Mercredi 7 Décembre 2011 à 21:12

    Le poète et l'ami.

    5
    Mercredi 7 Décembre 2011 à 21:33

    C'est franchement novateur. J'avais découvert ses poèmes dans la revue Poésie1. Ce devait être des poèmes de Matières premières. C'était : je viens de remettre la main sur la revue (février 1972 !). Le choix des textes était agrémenté d'une photo de José en premier communiant à l'église de Ménilmontant, en 1935.

    6
    Mercredi 7 Décembre 2011 à 21:36

    Et encore :

    « Cigale qui claque du bec

    Poètes ! Vos papiers ! »

    7
    Mercredi 7 Décembre 2011 à 21:40

    « Il faut toujours se séparer de ce que l'on aime » (Le Temps, in Matières premières)

    8
    thé âche
    Jeudi 7 Août 2014 à 17:55

    "ce sont de drôl's de typ's qui chantent le malheur

    sur les pianos du coeur et les violons de l'âme"

    pour suivre un échange de ce matin

    signé un amateur de chansons

    9
    Léonie Laroue
    Jeudi 7 Août 2014 à 17:55

    Merci, Yves, de rendre hommage à José dont j'imaginais qu'il était éternel ...

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