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Belle foutaise
« La mort c'est comme la vie Ça n'existe pas » écrivait José.*
Ben si. Les deux.
José Millas-Martin, poète, est décédé ce début décembre.
Topa lui rend hommage sur son blog biloba.
L'image ci-contre est un brouillon pour un des poèmes du Tango pour José, aux éditions Donner à Voir.
GUERRE
Trois êtres Paniers poireaux Torchon Biberon couchés terre Garçonnet sur bras replié Petite fille nue Bras ouvert Ficelles de sang noir Yeux Narines Bouches Près mur Mère bandeau Sang Trempe sang Bras gauche Paume ouverte enlace sa fille retournée vers le sol
Le monument et les discours pour plus tard
José Millas-Martin
(Trayecto-Trajet – éditions Sépia, 1985)* Du poème Hier. Le titre est emprunté à Bien fait vite fait (« Belle foutaise Venons de l'éternité Y retournons »). Ces deux textes dans Posologie usuelle, éditions La Bruyère, 1987, repris dans l'anthologie À mots rompus.
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Commentaires
C'est franchement novateur. J'avais découvert ses poèmes dans la revue Poésie1. Ce devait être des poèmes de Matières premières. C'était : je viens de remettre la main sur la revue (février 1972 !). Le choix des textes était agrémenté d'une photo de José en premier communiant à l'église de Ménilmontant, en 1935.
8thé âcheJeudi 7 Août 2014 à 17:55"ce sont de drôl's de typ's qui chantent le malheur
sur les pianos du coeur et les violons de l'âme"
pour suivre un échange de ce matin
signé un amateur de chansons
9Léonie LaroueJeudi 7 Août 2014 à 17:55
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