• À Maïette dont l'érudition m'a été précieuse pour la rédaction de cet article

     

    Danseuse d'Amboise

    Parce que sa bonne prêtait à ce caillou la forme d'un étron – ce n'est pas le mot qu'elle employait ! – l'abbé Breuil mit d'abord au rebut cette statuette. 

    Des années plus tard, alors qu'il cherchait un foret pour percer le trou qui lui servirait à fixer au mur le crochet de suspension du cadre dans lequel il avait mis en valeur sa médaille d'officier de la légion d'honneur, il se renversa sur les pieds – il était en pantoufles – le contenu d'un tiroir, étouffa un juron – moindre des choses pour un abbé – et reconsidéra d'un œil nouveau cette Danseuse d'Amboise qui venait de lui écraser l'orteil.

    Certes les bras manquaient*, mais l'artiste avait habilement su tirer profit d'une incrustation de coquillage pour figurer un tutu. Si l'on se rappelle que l'aiguille à chas apparaît au solutréen (paléolithique supérieur), on peut dater approximativement l'œuvre du statuaire.

     

    Cette danseuse a fait l'objet d'une communication au colloque international de Johannesburg le 24 août 2006**.

     

     

     

     

    * « Les miens m'en tombent ! » (Yves Coppens)

    ** Le seul compte rendu disponible est en néerlandais, langue que je ne suis malheureusement pas en mesure de traduire, ni même de comprendre.

     

    Danseuse d'Amboise, - 20000 ans (estimation), calcaire à silex, hauteur 18 cm.


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  • William & Bros

     

    William Shakespeare avait trois frères : Jo, Averell et...

    Il m'en manque toujours un !

     

     

    Costumes et accessoires de Morris (La Guérison des Dalton & le Ranch maudit).

    Les Shakespeare sont croqués sur le vif.


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  • Pointing to the chair

     

     

     

    aux philhellenes

     

     

    La chaise :

    – J'ai pas d'cul... Me voilà frappée d'ostracisme.

     

     

     

     

     

     

     

    Illustration : gravure de Fréchet, dans la Classe en anglais (6e), par E. Gourio, Marseille, 1914.


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  • cartons.jpg Je ne trouvais pas cette pelle du 18 juin du meilleur effet, mais – bah ! – une vanne reste une vanne... Dans le genre, la presse* ne s'est pas privée après la victoire de l'équipe de foot du Mexique sur celle de l'équipe de France.

    Aussi, retrouvons notre sérénité et l'élégance qui caractérisent ce blog...** Et ne nous privons pas de contribuer au rapprochement entre les peuples, avec cette citation de Domenech – authentique connaisseur de l'âme humaine – :

    « À part les Irlandais, je ne connais pas de peuple qui exerce l'hospitalité avec plus de cordialité et d'entrain que les Mexicains.»***

    Pour les Irlandais, on savait déjà.

     

    Notre illustration : Pendant la joute, un peuple bariolé et bon enfant souffle dans des trompettes pour encourager les protagonistes.

     


     

    * La pelle du 17 juin (leprogres.fr)

    ** « OUF ON NE VA PLUS ENTENDRE PARLER DE FOOT !!!!! » Réaction de Martine – une autre Martine ! –, à l'article Les Bleus au bord du gouffre (lefigaro.fr, du 17.06.10)

    *** Journal d'un missionnaire au Texas et au Mexique, abbé E. Domenech, Paris, 1857

    On doit également à l'abbé Domenech le Manuscrit pictographique américain (Paris, 1860) duquel est tirée l'illustration.

    (source gallica.bnf.fr)


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  • lapelle.jpg L'appel du 19 juin – jour de perme

     

    On sent de la retenue.

    Pas chez Jean Alési* quand il raconte comment il a vécu le Mondial de foot 1998 :

    « Il n'y a jamais eu une fête comme ça. Mieux qu'une fête nationale. Tout le monde est content. Alors je dis à ma femme : "On va boire un coup", et on part en scooter retrouver la foule. On arrive à peine qu'une fille vient en courant vers nous, et me roule une pelle. Et là, ma femme me met une tarte.»

     

    * Jean Alési est un ancien pilote de Formule 1. Témoignage recueilli par O. Clerc, journal Ouest-France, 16.06.10

    Illustration d'après la carte postale adressée par Poulette à son Roger bien-aimé, le 4.11.39


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  • La pelle du 18 juin

    La pelle du 18 juin

     

    En langue verte, la pelle est un baiser lingual profond... Et quelle profondeur ! comme en témoigne notre gravure.

    On roule la pelle.

    Selon les locuteurs, la pelle cède la place à l'anchois, la bavette, la crêpe, l'escalope, la galoche, la gamelle, le palot, le patin, le pavé, la saucisse ou – variante exotique – le sushi !

     

    * Références : Albert Doillon, le Dico du sexe, Fayard, 2002.

    Image originale in Anatomie chirurgicale, 1753 (gallica.bnf.fr)


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  • Comment j'ai écrit certains de mes articles ?*

     

    Images

     

    Ça a l'air de couler de source... Pas tout à fait.

    Voyons pour le billet d'hier.

    J'ai sous les yeux depuis quelques jours la page 5 des Alpes mancelles libérées du 11 juin. Avec ce témoignage de lecteur sur les chances de l'équipe de France à la Coupe du monde de balle au pied.

    Quelle image pour dire un peu plus sans écrire plus ?

    Je flotte, j'hésite, rejette... poule (jeu de mots facile), gardienne d'oie en fonte, tas de fumier (surmonté d'une bergeronnette grise)... C'est l'oie pondeuse, juchée sur son mur, écharpe tricolore autour du cou qui a la vedette. Le titre reste dans l'ambiance, d'autant que Rama Yade en remet une couche sur le net.

     

    Allez, demain est un autre jour. Au menu : la pelle du 18 juin !

    – Il ne va pas oser ?

     

    * On aura compris l'allusion à Raymond... Roussel. Pas Domenech !


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