• Bucolique frénétique

    Quand on n'y connaît – surtout – rien et qu'on veut faire culturel pour les enfants, on lance un concours de poésie – ou de dessin. On convoque un jury composé d'élus et de quelqu'un qui a une machine à écrire – c'est l'intellectuel ! Et, devant le résultat, on s'extasie « tant les artistes ont apporté de la couleur et de la chaleur à leurs poèmes : de magnifiques petits chefs-d'œuvre que le jury a eu bien du mal à départager.

    À l'instar des jeunes auteurs, ce jury a su faire preuve d'une grande originalité en instaurant autant de prix que de participants, ce qui a donné le classement suivant :

    Amandine, le Lion et le Chat, prix Jean de la Fontaine

    Amélie, Tempête, prix de l'allitération,

    François, À mon chat, les chats, prix de la perfection

    Émeric, le Foot, ma passion, prix du fair-play (denrée rare)

    Émilie, Ma petite sœur, prix de la tendresse

    Charlotte, Marguerite, prix de l'inclassable (faut toujours qu'elle se distingue !)

    Julien, Printemps, prix du Surréalisme

    Charles, Poème, prix Arthur Rimbaud (comment a-t-il pu mériter ça ?)

    [...] et

    Vanessa, le Printemps des fleurs, prix du bucolique (qui frappe autant que le pittoresque) »*

     

    Téléphone-répondeur-fax Épave de téléphone-répondeur-fax

     

    * En brun, article du journal Ouest-France, 31.11.2001

    « DémarcationBéret »

  • Commentaires

    1
    Lundi 7 Juin 2010 à 06:13

    écriture vers soi..émotion en soi...plaisir de l'instant...qualifié le résultat n'est pas nécessaire...l'essentiel est le bonheur en soi..l'instant d'une photo..l'instant d'un mot...être soi..

    2
    Lundi 7 Juin 2010 à 08:33

    Prix Jacques Martin pour le jury !

    3
    Lundi 7 Juin 2010 à 09:43

    Monsieur est trop bon.

    4
    Lundi 7 Juin 2010 à 09:50

    Tu as trouvé une "perle" !... Il manque peut-être le prix de l'audace et celui de la baguette, mais bon, rien n'est parfait...

    Rappelle-toi cependant, avec émotion sûrement, d'un certain prix Claude Ribouillault, remis à un "poète décidément inclassable", décerné en 2003 à un récipiendaire de ma connaissance...

    Plus de détails ici

    5
    Lundi 7 Juin 2010 à 09:52

    « On dirou quand on l'ascoute

      Au soulel d'aoûte

      Que le bonhor, que l'amor

      Vont dorer tozor.»

     

    Dernier quatrain de Zoziaux de Norge

    6
    Lundi 7 Juin 2010 à 10:12

    2003 ! L'année où Jean l'Anselme a obtenu le prix Jacques Bertin ! Si c'était pas un cadeau ça...

    7
    Mardi 8 Juin 2010 à 00:09

    C'est vrai que Juin c'est le mois de la distribution des Prix . J'ai déjà mis mon laurier en cuisine, en prévision .. ou en provision ?

    8
    Mardi 8 Juin 2010 à 22:25

    Tu en connais un brin !

    9
    Mercredi 9 Juin 2010 à 20:57

    Le titre de ton billet a attiré mon attention car j'emploie cette expression depuis quelques années sans rencontrer beaucoup de personnes pour l'apprécier, mais ne leur jetons pas la pierre, tout le monde n'a pas lu Virgile !

    La liste des prix est savoureuse !

    10
    Mercredi 9 Juin 2010 à 21:31

    J'ai balancé entre néphrétique et frénétique. Frénétique l'a emporté pour un jeu de mots que je n'ai pas cherché à partager (le concours s'est déroulé à Fresnay !).

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