Sorti de la galerie de la Coutume
à Coulon (85), un recueil de Hubert Pajot*. Choisi pour le poème suivant entrevu en feuilletant :
DE TOULOUSE
La langue d'oil,
Quel Mobiloil !
Mais quel Médoc,
La langue d'oc !
J'en étais encore à réfléchir à l'illustration quand, au détour de l'étroite allée d'un vide-greniers, un bidon à huile se jette devant mon objectif.
Pile poil, Mobiloil !
– Non ?
– Si ! Et fin du fin... à la dame qui tient l'étal, curieuse de mon intérêt pour son bidon, je narre en quelques mots le bouquiniste, le poème, l'exceptionnel destin de la photo dans l'excellent
blog que vous tenez
entre les mains à l'œil.
– J'aime entendre dire des poèmes, confie-t-elle. D'ailleurs, un poète est venu chez nous qui contait très très bien... À l'école de ma fille, puis au foyer rural...
Je la presse de m'en donner le nom.
– Monsieur Poslaniec !
– Christian Poslaniec ! Ça alors...**
Christian, si tu passes ici, je t'embrasse.
* De mon courtil, Studio technique d'éditions, Toulouse, 1931
Hubert Pajot (1896-1986) fut sénateur-maire de Fontainebleau.
** Sur le site du Printemps des Poètes, un sonnet à l'huile de Christian pour rester dans le ton et deux ou trois choses qu'on sait de lui.
A signaler dans les petites annonces, celle-ci qui tombe bien :
Hubert Pajot vends (sic) son vélo Klein
taille 54 en 51/11, 8 vitesses
150 euros
(source : Venerque Vélo Sport)