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Ça gazait
Une réclame du Petit Journal du 22 novembre 1915*, à côté de la pastille Valda ("Cuirassez-vous contre la toux") et du pétrole Hahn ("Sauvez vos cheveux"), ces Joffrinettes dont la fabrication a cessé**.
Ce n'est pas de nos jours qu'on verrait des balladurettes ou des juppettes !
* Première utilisation des gaz asphyxiants à Ypres.
** Une lectrice :
– Cela valait-il la peine de le préciser !
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Commentaires
A court de munitions, finissaient-ils dans l'espoir d'assommer l'adversaire ou de le fendre, par lui jeter la joffrinette ?
D'autres mots charmants en "ette" malheureusement disparus du dictionnaire: dindoulette (l'hirondelle), moussette (variété de pomme), nigrette (le merle)... Et une pensée pour le grand Guillaume qui s'obstinait à voir des couleurs là où il n'y avait que la mort.
on a eut les chalandonettes aussi ce qui n'a pas empêché (ou favorisé) que le toit tombe sur la tête des accédants à la propriété (qu'est un vol), ce midi il y a comme des retours de pensées... pourquoi comme ?
signé : les quatre sans coups.
@Topa – Le soldat Lechat qui n'était pas un biscuit (engagé en argot), est un fin observateur. Laurent Joffrin aussi. Ah oui !
@K – Un gag pour Bibi Fricotin : lancer les croquettes sous les brodequins ennemis.
@Maïette – La jospinette n'a pas rencontré le succès.
@Laurent – Au bonheur des mots.
@thé âche – Je l'avais oubliée celle-là...
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Des réactions matinales :
- "La croquette Joffrinette est au biscuit ce que le caillou est au macaron." (Soldat Lechat, poilu.)
- "Ah oui..." (réponse à "une lectrice")
- "Plutôt fier de mon trisaïeul..." (Laurent Joffrin.)