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Ça ? Marche ?
L'escalier commence toujours par une marche.
Le Mans, chantier du tramway – mai 2013
Dans le poème approximatif du dimanche 26 mai, j'écrivais, ne doutant de rien, que ledit poème aurait plu à Jean. Plusieurs lecteurs ont reconnu avec à-propos et dans ce Jean, l'ami l'Anselme. Claude demandait – là encore avec à-propos – si tous comprenaient l'allusion. Ce serait extraordinaire*. Qu'on n'y voit pas là manières ou grands airs, mais clin-d'œil au lecteur. Un jour, le poète est visé, un autre jour le conteur, le peintre, le cuisinier, le jardinier, l'évêque**, la photographe, l'amateur de libellules, chauves-souris, crapauds ou étourneaux...
Ce billet n'échappe pas à la règle. Rendez-vous dans les commentaires.
* et pour tout dire inespéré.
** J'admets que c'est peu fréquent.
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Commentaires
Il y eut un temps où laisser dépasser un mouchoir de sa poche arrière
était un signe, un appel, une distinction. Mais la truelle ?
Le papotier perplexe...
Truelle dans la poche-révolver : arme dérisoire opposée au godet de la pelleteuse ou à la toupie de la bétonnière !
À propos d'escalier : http://youtu.be/idHv-Gk0q2k
Dans ce chantier, je vois un anti-chemin-de-durcet.
il existe des marches arrière aussi. première ou dernière, tout ça depend du sens dans lequel on va n'est-ce pas.
signé : les pieds dans le tapis
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Le problème, c'est justement de poser la première marche. Faut-il commencer par celle du haut ou celle du bas ?...
Acrobatie
Ma maison n’a pas de porte.
Ma maison n’a pas de fenêtre.
Ma maison n’a pas de plancher.
La porte, je veux bien m’en passer.
La fenêtre, je veux bien m’en passer.
Ce qui me manque le plus, peut-être,
Quand je marche, c’est le plancher.
(Jacqueline et Claude Held)