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Ça peint
Pour l'exposition de l'Éolienne, j'ai retenu 36 toiles de petit format, présentées seules, par deux ou quatre dans une proposition que j'appelle Jardin des simples. Mais, hormis le format carré des toiles et l'usage de motifs simples ou élémentaires, il n'est question ni de jardin, ni de simples.
Un parallèle avec l'écrit devrait éclairer ma démarche.
Si un texte, une phrase, un mot ont du sens – pour le mot, au minimum, sa définition –, une lettre isolée ne fera pas sens.
Dans cette série, je peins – j'écris – en usant des formes rudimentaires, aux contours incertains – des lettres en quelque sorte. Ce vocabulaire plastique obtenu en déchirant des papiers, la résistance du matériau ajoutant à l'aspect brut. L'œuvre résulte d'une combinatoire. L'inspiration essentiellement topographique peut entrer en résonance avec ce qui m'entoure dans l'action – propos entendus, images vues, fait divers...Je trouve souvent fumeux les discours autour de la peinture. Ici, pas mieux. Mais j'aurai essayé.
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Commentaires
2yannickMercredi 20 Mars 2019 à 07:519le wolfJeudi 21 Mars 2019 à 18:50
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Jolie perspective dans le fameux virage d'Arnage...
Juste avant les chicanes...