• Cousu de fil blanc

    De la continuité dans l'usage du blanc – gris, pour quelques-uns, mais le gris n'est après tout qu'un blanc sale.
    Billet publié en septembre 2007.

    Tablier

     

    On cherchera le rapport entre la toile présentée et l'extrait de la Relation véritable du royaume de la coquetterie. Il y a. Mais cousu de fil blanc.

    « Quant aux dames, on y voit les admirables qui n'ont rien de merveilleux que le nom. Les précieuses, qui maintenant se donnent à bon marché. Les ravissantes, qui tirent plus à la bourse qu'au cœur. Les mignonnes, qui d'ordinaire ont l'esprit aussi mince que le corps. Les évaporées, qui dansent partout sans violon, qui chantent tout sans dessein, qui parlent de tout sans garantie, et qui répondent à tout sans malice, à ce qu'elles disent. Les embarrassées, ayant toujours dix parties à la tête, et dix galants à la queue.»


    François Hédelin, abbé d'Aubignac (1604-1676)
    La relation véritable du royaume de la coquetterie

     

     

    Tablier, 2007, acrylique et collage sur toile, 30 x 24 cm

    « PréNu (si pâle) »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 15 Juin 2016 à 05:04

    "Le premier accroc coûte deux cents francs" (Elsa Triolet)

      • Mercredi 15 Juin 2016 à 23:15

        Celui que fait la queue maladroite !

    2
    Mercredi 15 Juin 2016 à 07:10

    établir un rapport, parfois suffit.....

      • Mercredi 15 Juin 2016 à 23:16

        Un rapport, dis-tu ?

    3
    yannick
    Mercredi 15 Juin 2016 à 08:01

    Ah oui, trop bien ...  je suis tout  à coup tout ouï !

    et pourquoi ne pas coudre avec du fil blanc ?

    et ce que photodiletante appelle rapport je l'appelle lien ... visuel, musical, amoureux ...  j'ubile ... ahoui ! 

      • Mercredi 15 Juin 2016 à 23:31

        Je ne sais pas s'il faut y voir un rapport ou un lien, voici ce que j'ai relevé pour toi, cet après-midi, dans Le Conte de la pensée dernière, d'Edgar Hilsenrath :
        « Tout ce que je vois, dit la dernière pensée au conteur, je le vois avec tes yeux. Et tout ce que j'entends, je l'entends avec tes oreilles. Mais les yeux et les oreilles d'un conteur ne sont-ils pas aussi mensongers que sa langue ? Et pourquoi me racontes-tu des histoires mensongères, alors que je sais que tu cherches à me dire la vérité ? »
        « Parce que je suis le conteur, dit le conteur. Je ne dis que la vérité, mais je la dis à ma façon.»

    4
    Martine
    Mercredi 15 Juin 2016 à 14:08

    Tisser des liens .....même blancs......ça rapproche

      • Mercredi 15 Juin 2016 à 23:36

        Du moins, peut-on l'espérer.

    5
    Jeudi 16 Juin 2016 à 07:01

    Vive la raie publique

    vive la frange !

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