• Yves Barré

    Dessin du 19 décembre 20
    acrylique et encre de Chine sur papier, 39 x 26,5 cm

     

    Moi, si j'étais le virus de la grippe, je l'aurais amer.
    Il n'y en a plus que pour l'autre, l'imposteur.
    Il – ou elle* – est sur toutes les lèvres.

     

    * Du genre de la maladie, dit l'Académie, comme le tétanos ou le choléra.


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  • Yves Barré      Yves Barré
    Dessins du 18 janvier 21
    acrylique et encre de Chine sur papier, 39 x 26,5 cm

    – Il paraît que tu as aussi coiffé un parpaing du même galurin. Sois pas chien, montre-nous.


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  • Yves Barréétat le 18 janvier 2021, à 14 h 54

    Entre L'Angélus de Millet et La Blouse roumaine de Matisse, il y a, dans mon musée personnel, le Portrait de Frédéric III de Montefeltro de Piero Della Francesca.
    Aujourd'hui, sur le chevalet, ça va être la fête au Frédéric. Work in progress, comme disent les Grands-Bretons.


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  • Yves Barré

     

    Dessin du 14 janvier 21
    Tu vois quand tu veux
    acrylique et encre de Chine sur papier, 39 x 26,5 cm


    – Le décor est mieux planté, certes,  mais il ne faudrait pas négliger le facteur humain.
    – Ah... parce qu'il est facteur ?*

     Yves BarréDessin du 15 janvier 21

    * Almanach Vermot 1956


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  • Yves Barré

     

    Dessin du 12 janvier 21
    acrylique et encre de Chine sur papier, 39 x 26,5 cm

     

    – Mais ce n'est pas du tout ce que nous avions prévu !
    Moi, quand je ne suis pas nous, pris sur le fait :
    – Pas fait exprès !
    – Nous nous étions accordés sur le dessin d'un homme, tourné vers le mur, à regarder on ne sait quelle fissure, alors que la fenêtre ouvrait sur un paysage radieux...
    – Par effet de contraste, oui...
    – Or cet homme nous fait face, quant au paysage, il ne ferait même pas la face B du calendrier de la Poste, avec son arbre sec au milieu d'un labour.

     


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  • Yves Barré

    Après leur journée de travail, elle découvre le téléviseur qu'il vient d'acheter. En couleur, 12 chaînes, et zapette – Plus besoin de se lever.

    – Tu es contente ?
    – À crédit ?
    – Bien sûr ! On remboursera au printemps.
    – On n'a pas encore payé la bibliothèque. Ni le canapé.
    – On s'en sortira en quatre ans. Après on achètera des livres.

    Dialogues du film Au loin s'en vont les nuages,
    de Aki Kaurismäki (Finlande, 1996)
    Disponible sur Arte, jusqu'au 30.04.21

     

    Dessin du 29.12.20
    acrylique et encre de Chine sur papier, 39 x 26,5 cm

     

     


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  • Yves Barré

    Dessin du 5 janvier 21
    acrylique et encre de Chine sur papier, 39 x 26,5 cm

    Alors qu'il passe le week-end à la plage, Pierre Bonnard, le peintre, assiste à l'enlèvement d'Europe – fille de roi – par un taureau blanc – métamorphose de Zeus, excusez du peu. Il sort ses tubes de couleurs et fixe le méfait sur la toile. Comme il lui reste un espace vide en bas, à droite, il ajoute un couple de baigneurs, accom­pagné d'un enfant qui joue dans le sable.

    Pas trop appliqué, mais là n'est pas le sujet.

    C'est ce détail qui provoque mon intérêt. Je m'inspire du maître. Représente une femme dont j'ai trouvé les formes dans le sable – myopie ! –, l'enfant et sa pelle en plastique, l'homme de dos et un chaton vert, parce qu'à moi aussi, il restait un petit espace vide.
    Avec le recul, mon homme me paraît bien malingre.

    Je remets l'ouvrage sur le métier. La dame et le monsieur – larges épaules, petites fesses rondes – dépassent du cadre. L'enfant est parti jouer ailleurs, le chat a filé.

    Ça, c'est de la peinture !

     

    Les esthètes retrouveront le détail ci-dessous dans la reproduction de L'Enlèvement d'Europe, par Bonnard.

    Bonnard. L'Enlèvement d'Europe (détail)


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