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Dernier pour la route
On lit dans la Lanterne – édition de Bordeaux – du 3 novembre 1914 :
« Une démarche faite auprès du gouvernement [...] déterminerait peut-être celui-ci à engager les négociants en vins à transporter de leurs produits jusque sur le théâtre de la guerre. Cela ferait l'affaire de nos marchands et surtout de nos pioupious qui se battent avec plus de cœur après avoir bu du vin.»Les marchands ne perdent jamais le nord. Ni les guerres.
Ci-contre : affiche de 1914. Source gallica.bnf.fr
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Commentaires
J'étais justement en Picardie il y a peu : nous eûmes droit à la "ficelle picarde", excellemment cuisinée par le père aubergiste de la chambre d'hôte, mais pas une goutte de goutte !...
Par ailleurs, un ami guitariste m'a souvent parlé de la "tierce picarde", accord subtil qu'il était très fier de réussir...
Cela dit, cette image est magnifique : on se croirait à une réunion entre oenologues avertis...
tous les clichés réunis dans cette affiche, à te dégouter de boire un coup.
signé : à ta santé
On sent bien dans ton billet le 11 novembre qui approche.
Quel rouge pourra t-on boire avec la grande boucherie?
@Flora – Des navigateurs à la poursuite d'un ligne bleu horizon ?
@Topa – Une tierce picarde : majeure en sol mineur !
@thé âche – À dégoûter et dégoutter.
@K – Le retour des choses !
+ Le lecteur avait corrigé de lui-même.@Laurent – Il fallait qu'il titre 9° pour monter au front.
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En Somme, on peut y voir (mais faut pacifier) les prémices de la route du rhum.