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Des images en d'autres lieux
La chambre est froide, nue, blanche. Le cerf allongé sur la paillasse. Mort. Sa tête pend. Le sang a coulé en trois minces filets. C'est une photo d'Éric Poitevin. Laurent Deheppe écrit à la suite Évangile. Ressuscite en quelques mots la bête. Lui redonne grandeur.
Vous avez pu les manquer, il est encore temps de rencontrer le photographe et le poète sur le site Mille lieux.L'illustration ci-dessous, choisie dans Roti-Cochon* vient en contrepoint et marque simplement la continuité dans le temps des préoccupations des poètes, peintres, photographes....
* Roti-cochon. Méthode tres-facile pour bien apprendre les Enfans a Lire en latin & en françois. Voir aussi Latin de cuisine.
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Commentaires
je ne vois plus l'étang des molières de la même manière. il reste l'empreinte de la bête éperdue en son milieu et les cris inhumains des chasseurs, des voyeurs.
autres temps mêmes crimes. le temps ne fait rien à l'affaire quand on est (nait) con... chantait Georges qui n'avait pas sa guitare dans sa poche?
signé : le croc niqueur
Je renvoie à ton coup de gueule d'octobre pour qu'on comprenne ton commentaire.
Le cerf, au moment de ta prise de vue, était encore vivant.« Pour les chasseurs, les vrais, il faut de la chair tiède avec du sang vermeil...» (Henri Tachan)
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Et le saut du cerf pas si loin de chez nous...et la forêt en flammes d'automne...
et la chasse encore qui courre avec deux "r"...vènerie à cor et à cri...
Fredon du papotier !