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Encore des mots...
C'est comment chez vous [l'écriture] ? Ça vient tout seul ? demandait Laurent Deheppe dans un billet récent.
Hou la ! Ça rature, ça rature. Ça déplace, replace, remplace. Ça passe les vitesses sans débrayer – on entend craquer la boîte cranienne – ça fait demi-tour au frein à main, ça revient au point mort, ça mord sur la marge, ça prend des raccourcis ignorés de la carte Michelin...
– Chéri*, t'as pensé à renouveler ta carte vermeil ?Ici, j'ai fait du brouillon un objet graphique en coloriant les ratures, flèches et zones de fracture.
* Dans le vie, elle ne m'appelle pas chéri, mais là, on est dans l'écriture !
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Commentaires
- Que dis-tu rossignol, oiseau de bon augure ?
- J'écris l'Histoire
- Ah oui ! Eh bien, bonne écriture !(Gianni Esposito, un noble rossignol...)
il est vrai qu'avec le numér'hic je perds du brouille on ou tu ou vous, mais ils ne le voient pas ou peu prou c'est pour le bât haut
signé : cher "I"
5MartineJeudi 5 Février 2015 à 18:44Une vraie carte routière......mais comme je n'ai aucun sens de l'orientation......je suis perdue.........
@Yannick – Son rire clair retentit dans la maison ce matin.
– Qu'est-ce qui te rend si gaie devant ton écran ?
– Le commentaire de Yannick sur ta page du jour !@Topa – Ça ne s'invente pas !
@Henri – Sans photoshop, sauf dans l'emballage final.
@thé âche – Là, ce n'est que la première étape ! Le passage par le traitement de texte va encore brasser l'ensemble. Et il ne reste parfois plus grand chose du brouillon initial.
@Martine – Prends la première à gauche, tu ne risques pas de te perdre.
10yannickSamedi 7 Février 2015 à 07:21@Minik do – Tu salueras de ma part, ce M. Proust qui ne semble pas dénué de talent.
@K – On commence par l'arc sensible, et on finit, tel Guillaume, par viser une pomme sur la tête de son enfant.
@lizagrèce – Que veux-tu... pour cent briques t'as plus rien.
@yannick – Coi ?
@Cristophe – J'ai utilisé autrefois (sur TO7) des logiciels (traitement de textes et dessin) qui gardaient l'historique de tout le travail de saisie. Assez mal conçu, parce qu'au bout d'un moment la mémoire était saturée et le programme se bloquait.
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Ce "en trop" de la chérie qui t'évermeille serait il l'écho du cri de l'origine visant à s'extirper de "l'en trop " primordial ? Ainsi le son sauvage retrouvé des mots libérés du sens mord de fait tout ce qui se présente. Des allers retours inattendus, des chemins de traverse cherchent inutilement des sentiers, des liens, des coupures avec un paradis à jamais perdu. L'écrit ainsi en dette tente des raccourcis de boomerang entre un cri poussé qui revient à notre oreille et nous leurre de fait sur un "en dehors" qui se dessine comme un parler. Ça fait traces, empreintes et déchirures et précise une frontière quoique poreuse avec "l'en dedans" organique qui nous agite.
J'ai rien compris à ce que j'ai écrit mais grâce à tes dérives, je jubile !