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Erreurs et préjugés
« L'estomac de l'homme et celui du cochon n'ont aucune ressemblance : dans l'homme, ce viscère a la forme d'une cornemuse, dans le cochon il est globuleux; dans l'homme, le foie est divisé en trois lobes ; dans le cochon, il est divisé en quatre ; dans l'homme, la rate est courte et ramassée ; dans le cochon, elle est longue et plate; dans l'homme, le canal intestinal égale sept à huit fois la longueur du corps ; dans le cochon, il égale quinze à dix-huit fois la même longueur. [...] L'épiploon, c'est-à-dire cette partie qu'on appelle vulgairement toilette, est beaucoup plus étendue et plus chargé de graisse ; et, ce qui est très-consolant pour les âmes délicates qui ne veulent avoir rien de commun avec le naturel du cochon, c'est que son cœur présente des différences notables avec celui de l'homme.
J'ajouterai, pour la satisfaction des savants et des beaux-esprits, que le volume de son cerveau est aussi beaucoup moins considérable ; ce qui prouve que ses facultés intellectuelles sont fort inférieures à celles de nos académiciens.»*
J.-B. Salgues, Des erreurs et des préjugés répandus dans les diverses classes de la société. 1823-1830Ci-contre, Il faut beaucoup d'imagination pour voir un pot de rillettes dans un cochon, 2017, crayons sur papier, 100 x 70 cm
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Commentaires
Et une page de publicité, une, pour Les misères de Gérard. Ah! oui! merci.
J'ajoute que ce livre rend obsolètes les publications écrites par des médecins, des charlatans, des psys de tous acabits, qui encombrent les rayons des librairies. Ne les achetez plus! Vous avez toutes les réponses dans Les misères, un ouvrage de prévention à l'usage de toutes les générations.
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peu importe, je ne consomme plus d'homme..
L'anthropophagie n'est pas de mise dans nos banlieues.