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Études (c'est ma rentrée)
Au mot poitrine, on rougit toutes les deux.
Paola Pigani (Des orties et des hommes)
Études pour un nu, 2020, techniques diversesSeins fermes, haut placés, de galbe régulier... ai-je cédé à un conformisme de représentation ou suis-je resté fidèle à mon modèle ?
Dans son article Les seins des femmes, cible d’injonctions*, Camille Froidevaux--Metterie relève notre penchant normatif :
« De l’Antiquité grecque à aujourd’hui, les représentations des seins des femmes sont très homogènes : un sein en forme de demi-pomme, c’est-à-dire rond, haut et ferme.
La forme et le volume des seins sont très variés, mais aussi ceux de leurs aréoles, de leurs tétons. On n’imagine pas l’infinie diversité. Car on n’en a aucune représentation.
[...]
Il revient aux marques de mode, journalistes, artistes, réalisateurs, réalisatrices, de révéler et de banaliser la diversité des seins, pour que les jeunes filles et les femmes puissent accepter leurs seins tels qu’ils apparaissent et tels qu’ils évoluent. Nous devons nous débarrasser de cette idée que nos seins ne sont jamais assez beaux.»* Journal Ouest-France, 15.08.20
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Commentaires
le descriptif dans l'article chasse la sensualité des dessins.
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Mercredi 19 Août 2020 à 08:49
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5yannickJeudi 20 Août 2020 à 08:48
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La phrase en exergue me dit quelque chose...
Et comment !
(Tu as gagné un lecteur à Paola Pigani.)