• Fabrique du pré

    à F. & P.

    Vaches sur le pré

    « Belle photo aujourd'hui (celle d'hier, vignette ci-contre). Belle lumière surtout. Apaisantes vaches paissant dans un paysage qui respire lui aussi la sérénité.»*

    Pour ne rien cacher, c'est un montage à partir de deux photos très banales.
    En mode automatique, ces petits APN de poche font bien ce qu'ils veulent ou peuvent. Ici, bien que deux secondes et 15 degrés seulement séparent les deux prises de vue : l'herbe a pris le rouge du soleil rasant, le ciel s'est chargé en bleu

     

    Le titre du billet est emprunté à Francis Ponge. Dans la Fabrique du Pré, il met à disposition du lecteur tout le travail de création, maladresses comprises, de sa pièce Le Pré.**

     

     

    Pré

     

    * Je reçois comme ça des compliments de lectrices fidèles qui se refusent à déposer tout commentaire dans les cases prévues à cet effet. Je prends quand même.
    ** La Fabrique du Pré, Skira, 1971. Épuisé et hors de prix, sur le marché de l'occasion.
    Le Pré figure dans le recueil Lyres, Poésie/Gallimard

    « Bon appétitDix de der »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 06:05

    Ce que l'ombre apprend du soleil,

    le noir et blanc l'apprend-il de la couleur ?

    Le papotier énigmatique...

    2
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 06:12

    - La vache la plus à gauche a bougé la queue.

    - Deux bovidés ont totalement disparu.

    - Le geai des chênes cligne de l'oeil.

    - Dans la haie derrière les animaux, un hérisson fait la sieste.

     

    (Si tu publies un jour sur papier ce billet de blog, il risque de valoir très cher !...)

     

    3
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 10:56

    c'est sur que Francis  ne t'en voudra pas d'utiliser sa petite entreprise de textes. à des fins pédagogiques.

    signé : un admirateur de l'école de Barbizon

    4
    K
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 19:12

    Avec les deux photos du abs, il y a de quoi faire un petit jeu des 7erreurs.

    Un peu surréaliste, mais bien. 

    5
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 21:56

    L'ombre sait-elle qu'elle ne serait rien sans l'obstacle ?

    6
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 21:57

    Finement observé. Qui pourrait te contredire ?

    7
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 21:58

    Exactement ;-)

    8
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 22:00

    Trop prenant !

    9
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 22:01

    Pour commencer, on essaiera à des fins poétiques.

    10
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 22:02

    C'est risquer de se tromper.

    11
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 22:14

    Quid des erreurs, ta photo en noir et blanc est bien belle....Passe une bonne semaine amitiés... Lulu66

    12
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 22:23

    Merci pour le compliment.

    13
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 23:19

    L'ombre le sait, elle est même la narration de l'obstacle. Elle devient le surgissement poétique possible. Elle en est le porte parole. La sensation de l'inscription du corps dans le monde s'éveille par son truchement. C'est beau et inexplicable.

    Et le papotier se transforme en cadran solaire !

    14
    Jeudi 3 Octobre 2013 à 21:27

    il y eu  la multiplication des pains et avec deux petites photos prises avec un APN nous assistonsau miracle technologique de la multiplication des vaches ... C'est plus rentable !

    15
    Vendredi 4 Octobre 2013 à 11:12

    Oui, si on n'est pas végétarien.

    16
    paul(A)
    Jeudi 7 Août 2014 à 17:34

    un pré-fabriqué, en somme.

    17
    flora
    Jeudi 7 Août 2014 à 17:34

    « La fonction de l'artiste est fort claire : il doit ouvrir un atelier, et y prendre en réparation le monde, par fragments, comme il lui vient.  »

    de Francis Ponge

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