• Faucheuse

    Je n'ajouterai pas aux commentaires de sympathie laissés sur le blog à l'annonce du décès de Georges Jean.

    Alain Boudet a actualisé la page consacrée au poète sur la Toile de l'un.

    Et Oncle Pa nous adresse ce poème en hommage :

     

    Bonne nuit
    Georges Jean

    Les vents d’hiver
    font tomber des feuilles
    qu’on croyait
    sempiternelles.
    En fait on regardait l’arbre
    fier et robuste.
    Un tronc prolongé
    de branches sans fin,
    sur lesquelles on accrochait
    l’éternité
    des mots copiés,
    récités, de poèmes lus.

     

     

    Sur les photos ci-contre, on revoit Georges Jean lors de la remise du 9e Prix Joël Sadeler, le 24 octobre 2009, à Ballon. Il évoquait avec passion Paul Vincensini, dont le recueil Je dors parfois dans les arbres venait d'être récompensé.

     

    Le titre du billet est emprunté à Topa qui se désolait des œuvres de la Faucheuse dans les rangs des poètes, en cette année 2011.

    Georges Jean

     

    Georges Jean


     

     

     

     

     

    « Le passé n'a qu'un tempsSolstice enfin »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 21 Décembre 2011 à 06:32

    elle ravage un groupe de copains, la gueuse

    2
    Mercredi 21 Décembre 2011 à 07:33

    Il résidait donc près de chez toi, cet homme dont j'apprends beaucoup en ces jours, après avoir manipulé ses bouquins. Celui qui disait :

    "A cheval sur ma fusée

    Partons pour les nébuleuses

    Cueillir des pommes dorées ..."

    Je lui souhaite un bon voyage !

    3
    Mercredi 21 Décembre 2011 à 08:57

    Il y a sur le chemin quelques passages plus difficiles à franchir...

    4
    Mercredi 21 Décembre 2011 à 08:59

    Nous nous voyions de temps en temps. Il m'avait apporté ses encouragements et un soutien efficace lors d'un projet éditorial il y a quelques années.

    5
    Mercredi 21 Décembre 2011 à 09:43

    "Une rose suffit

    pour le matin."

    (Georges Jean)

    6
    Jeudi 22 Décembre 2011 à 08:54

    Du premier poème lu ce matin. En écho.

    « Des roses pour le poète

    fleurissent tôt déjà hors de la main.»

    Karl Krolow, Hérodote ou le commencement de l'Histoire et autres poèmes, Atelier de l'Agneau, 2005, traduit de l'allemand par Éric David

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