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Faucheuse
Je n'ajouterai pas aux commentaires de sympathie laissés sur le blog à l'annonce du décès de Georges Jean. Alain Boudet a actualisé la page consacrée au poète sur la Toile de l'un.
Et Oncle Pa nous adresse ce poème en hommage :
Bonne nuit
Georges Jean
Les vents d’hiver
font tomber des feuilles
qu’on croyait
sempiternelles.
En fait on regardait l’arbre
fier et robuste.
Un tronc prolongé
de branches sans fin,
sur lesquelles on accrochait
l’éternité
des mots copiés,
récités, de poèmes lus.Sur les photos ci-contre, on revoit Georges Jean lors de la remise du 9e Prix Joël Sadeler, le 24 octobre 2009, à Ballon. Il évoquait avec passion Paul Vincensini, dont le recueil Je dors parfois dans les arbres venait d'être récompensé.
Le titre du billet est emprunté à Topa qui se désolait des œuvres de la Faucheuse dans les rangs des poètes, en cette année 2011.
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Commentaires
Il résidait donc près de chez toi, cet homme dont j'apprends beaucoup en ces jours, après avoir manipulé ses bouquins. Celui qui disait :
"A cheval sur ma fusée
Partons pour les nébuleuses
Cueillir des pommes dorées ..."
Je lui souhaite un bon voyage !
Nous nous voyions de temps en temps. Il m'avait apporté ses encouragements et un soutien efficace lors d'un projet éditorial il y a quelques années.
Du premier poème lu ce matin. En écho.
« Des roses pour le poète
fleurissent tôt déjà hors de la main.»
Karl Krolow, Hérodote ou le commencement de l'Histoire et autres poèmes, Atelier de l'Agneau, 2005, traduit de l'allemand par Éric David
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elle ravage un groupe de copains, la gueuse