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Jaunes
Départir, 2018, acrylique sur toile, 20 x 20 cm – Collection privée
Dans les champs, à l'heure où leurs fleurs poussent en graines, les colzas ont perdu le jaune. Moi pas.
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Commentaires
3yannickDimanche 20 Mai 2018 à 10:25Ce fut un beau moment de voir tes toiles en vrai dans l'église à St Ceneri ...ces vibrations colorées en phase avec la vie
et qui réconcilient corps et esprit dans un mouvement où l'enfance n'est pas loin.
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Mardi 22 Mai 2018 à 21:57
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Hommage subliminal à la ZAD de NDDL, je présume...
L'étymologie nous apprend en effet que le mot colza vient du néerlandais koolzaad, littéralement "graine de chou"...
D'ailleurs, le titre de ton tableau confirme cette hypothèse...
Pour vérifier que je n'imitais pas, à mon insu, le peintre Tal Coat, j'ai consulté l'excellent site consacré à son œuvre. Le colza a beaucoup intéressé Tal Coat. Dans un entretien avec Jean-Pascal Léger, il dit : « J’étudie le colza, je vois comment le jaune est fait, je note la proportion de vert qu’il y a dedans, quand on voit les tiges, je note le vert, je ne pars pas au hasard. Je prends le jaune citron le plus vif pour faire le colza, une donnée presque systématique, et je le fais évoluer par des dessous en faisant comment est le colza. Je mets du vert d’abord et puis je mets le jaune par-dessus, en plus ou moins grande épaisseur, pour que le vert surgisse. Je rétablis le phénomène du colza. Alors que la plupart des peintres vont copier le colza.» (source : L'Immobilité battante, L'Atelier contemporain),