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Le papapafol du Paralloïdre
Maison 179, 2009, aquarelle, 20 x 20 cm
Jean Féron est parmi les premiers poètes à avoir créé un site internet. Grâce à lui, j'ai découvert André Martel. Enfin quelques poèmes de André Martel, le papapafol du Paralloïdre. Introuvable en librairie. Hors de prix pour quelques ouvrages perdus chez les bouquinistes.
Les textes annoncés sur le site qui lui est consacré étaient devenus inaccessibles. Voilà soudain qu'ils réapparaissent. À lire d'urgence.
Pour le plaisir, Hippotine, ci-après... et, en bonus, la Maison 179.
HIPPOTINE
Hippopas ! Popapi ! Papippo !
Blrr ! Hili ! Blrr ! Hiliglihégli !
Silen !.................... Paf !
Dring ! Dring ! Driiiing !
Hippotrot ! Hippotrot ! Hippotrot !
Hippogalop ! Hippogalop ! Hippogalop !
Hippoglop ! Hippoglop ! Hippoglop !
Higlop ! Higlop ! Higlop !
Hig ! Hig ! Hig ! Hibond
Surhaie ! Bonsurhaie ! Bonsurhaie ! Bond
Patater ! Higlop ! Patater !
Hip ! Hip ! Hip ! Hibond
Surleau ! Bonsurleau ! Bond
Pataflac ! Hippoglop ! Pataflac !
Hip ! Hip ! Hip ! Hip !
Pasrapas ! pasrapas ! pasrapas !
Hippofons' ! Hippobour' ! Hippopouss' !
Pasrapas ! pasrapas ! pasrapas !
Hippoclac ! Hippocloc ! Hippoclic !
Pasra ! Pasra ! Pasra ! Pasra !
Vol' ! Proch ! Près ! Raz !
Pasra ! Pasra ! Pasra ! Pasra !
Pass' ! Pass' ! Pass' ! Pass' !
Ah ! a - a - a - a - a - a - ah !
André MARTEL
Le Paralloïdre des Çorfes
édition Debresse, Paris, 1951
Un autre poème du même auteur sur Ahoui : Éphéméril du peutipesçon
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Commentaires
1CécileMercredi 4 Février 2009 à 10:44Une maison à huit pattes en l'air, et un texte plein de mots magiques : tu fais fort, aujourd'hui !RépondreImaginons un court instant Léon Zitrone ou un de ses clones commenter ainsi le grand prix d'Amérique ! ...Tu viens de gagner un bon point.
(La petite chose verte devant les chevaux est une prairie fleurie.)
Ni l'un ni l'autre : le voisinage de l'aquarelle et du poème résultent d'un hasard. Mais ta question est pertinente, je vais y réfléchir.
8oncle paJeudi 7 Août 2014 à 18:32J'abonde, galopant et galopin (tiens cela me rappelle un poème de Joël Sadeler : quand j'étais galopin..) aux propos de Yves qui m'a fait découvrir ce poète, il y a déjà fort longtemps..
Poète amoureux de la gente à crinière, il fait partie de mes copains de lecture.. et d'écriture.
oncle pa
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