• Le passé n'a qu'un temps

    Un poète vient de mourir.

    Georges Jean a aussi été mon prof de français.Je n'oublierai pas qu'il m'a ouvert les portes de sa maison et de la poésie, me mettant entre les mains Éluard, Tzara, Breton, Desnos...

    Généreux et exigeant, le pédagogue savait trouver les mots :

     

    Georges Jean

    Appréciation de Georges Jean sur un devoir de classe de première.

     

     

    Georges Jean

    Georges Jean en mai 2008

     

     

     

    « Petite bêteFaucheuse »

  • Commentaires

    1
    Mardi 20 Décembre 2011 à 06:22

    émotion 

    je lui souris

    2
    Mardi 20 Décembre 2011 à 06:50

    Année particulièrement éprouvante pour les amis de Donner à Voir : après Liska et José, voilà Georges qui s'en va...

    On avait eu la chance d'accueillir Georges Jean au "Printemps de Durcet", voir ici.

    3
    Mardi 20 Décembre 2011 à 07:53

    Quel beau visage ! J'ai sur mes étagères "Le plaisir des mots" dans lequel je vais parfois batifoler et  dans les écoles "L'anthologie poétique enfantine" de 1975 a connu un franc succès.

    Par rapport à la grammaire, je n'ai pas souvenir d'en avoir fait au lycée ... Au collège, je n'aimais pas trop les analyses grammaticales, mais plus j'écris plus je goûte et savoure son importance.

    4
    Mardi 20 Décembre 2011 à 09:02

    Enfance aux yeux de cristal,
    Aux paupières de corail,
    Enfance aux mains de rivière,
    Enfance aux pieds de lumière,
    Enfance aux paroles tues,
    Enfance aux paroles bus
    Enfance aux lèvres légères
    Aux couleurs de primevères
    Enfance en nous enfouie
    Toute proche, pour la vie !

    Georges Jean
    in Écrits sur la page (gallipard)
    repris dans À mots gourmands (Donner à Voir, 2011)

    et en écho…

     

    Parfois
    
dans les éboulis de lumière

    un simple regard d'enfance

    vient éblouir le ciel

    et ses incertitudes
    
aviver la source des bleus
    
pour que l'horizon s'en étonne

    et redonner au soir
    
des raisons de s'ouvrir
    Nous
    
qui sommes au seuil

    nous n'en revenons pas
    
de Ça

    qui nous éveille.

    Alain Boudet

    Rien à ajouter.

    5
    Mardi 20 Décembre 2011 à 09:49

    Bel article, bel hommage !

    J'arrive de chez Télos...

    Bonne journée,

    eMmA

    6
    Mardi 20 Décembre 2011 à 14:26

    Triste nouvelle.

    Je viens de relire "L'arbre à mots".'

    7
    Mardi 20 Décembre 2011 à 15:44

    Bonjour,

    Suis arrivé sur votre blog, presque par hasard.

    Je dois dire que je suis heureux de ce quasi-hasard.

    Bien des choses émouvantes.

    Mais par dessus tout, j'apprécie beaucoup cet hommage à cet homme qui savait trouver les mots.

    Nous avons tous, je crois, croisé un ou une de ces personnes,pour notre bien. 

    J'aime ça et voulais vous le dire.

    dominique bouvet

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    8
    thé âche
    Jeudi 7 Août 2014 à 17:55

    restent tous ses livres

    poèsies, essais, il reste et restera un passeur

    signé un lecteur triste

     

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