• Les bras m'en tombent

    Nu – Tenez, mademoiselle, je me sens d'un naturel si lourd, si fainéant, que d'entendre seulement parler de travailler, les bras m'en tombent.*

    * Alexis Piron, les Enfants de la joie, 1725

    Nu, 2008, mine de plomb, A4

    « J'attends un sixDolor de cabeza »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 28 Mai 2008 à 08:57
    En 1936, déjà, Cesare Pavese écrivait "Lavorare stanca"... qu'on a traduit par "Travailler fatigue"...
    2
    Mercredi 28 Mai 2008 à 21:48
    Merci pour la preuve en image - à la mine de plomb - comme le sommeil du même nom !
    LIZAGRECE
    3
    Mercredi 28 Mai 2008 à 23:42
    Comme on a tiré travailler du latin populaire tripaliare, "torturer, tourmenter avec le tripalium".
    4
    Jeudi 29 Mai 2008 à 00:19
    Et à la mine d'or, pour un silence du même nom !
    5
    Jeudi 29 Mai 2008 à 00:27
    Et sur les prochaines pièces de 15 euros en argent, la Semeuse a aussi la cuisse véloce.
    6
    Jeudi 29 Mai 2008 à 08:29
    moi, j'ai un commentaire pas drôle: je continue a être très touchée par tes nus, que je trouve extrêmement sensibles et sensuels.
    7
    Jeudi 29 Mai 2008 à 13:24
    Marc: :-))) (mais vous ne touchez donc qu'avec vos membres dits supérieurs? ) (j'arrête, sinon je vais finir par demander comment vous embrassez, et c't'un bloug sérieux et familial, ici)
    8
    Jeudi 29 Mai 2008 à 22:04
    Je dois reconnaître que tu fais preuve d'un goût très sur.
    9
    Jeudi 29 Mai 2008 à 22:07
    Je dois reconnaître que tu as un sens de la répartie très affirmé.
    Pérec a écrit précisément : « Tout' façon, pas de bras, pas de chocolat !»
    10
    Jeudi 29 Mai 2008 à 22:10
    Je te sais gré d'avoir écrit "vous ne touchez" et non "vous ne vous touchez", ce qui aurait été inacceptable...
    11
    Léonie Laroue
    Jeudi 7 Août 2014 à 18:41
    "L'agriculture, comme la Vénus de Milo, manque de bras." Bainville. La Semeuse au bonnet phrygien, elle, elle en avait.
    12
    marc l
    Jeudi 7 Août 2014 à 18:41
    Touchée, Anita Par un nu sans bras. Pérec aurait adoré. De toute façon, pas d'bras, pas d'chocolat.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :