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Les bras m'en tombent
– Tenez, mademoiselle, je me sens d'un naturel si lourd, si fainéant, que d'entendre seulement parler de travailler, les bras m'en tombent.*
* Alexis Piron, les Enfants de la joie, 1725
Nu, 2008, mine de plomb, A4
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Commentaires
1TopaMercredi 28 Mai 2008 à 08:57En 1936, déjà, Cesare Pavese écrivait "Lavorare stanca"... qu'on a traduit par "Travailler fatigue"...RépondreMerci pour la preuve en image - à la mine de plomb - comme le sommeil du même nom !
LIZAGRECEComme on a tiré travailler du latin populaire tripaliare, "torturer, tourmenter avec le tripalium".
moi, j'ai un commentaire pas drôle: je continue a être très touchée par tes nus, que je trouve extrêmement sensibles et sensuels.Marc: :-))) (mais vous ne touchez donc qu'avec vos membres dits supérieurs? ) (j'arrête, sinon je vais finir par demander comment vous embrassez, et c't'un bloug sérieux et familial, ici)Je dois reconnaître que tu as un sens de la répartie très affirmé.
Pérec a écrit précisément : « Tout' façon, pas de bras, pas de chocolat !»
Je te sais gré d'avoir écrit "vous ne touchez" et non "vous ne vous touchez", ce qui aurait été inacceptable...
11Léonie LaroueJeudi 7 Août 2014 à 18:41"L'agriculture, comme la Vénus de Milo, manque de bras." Bainville. La Semeuse au bonnet phrygien, elle, elle en avait.12marc lJeudi 7 Août 2014 à 18:41Touchée, Anita Par un nu sans bras. Pérec aurait adoré. De toute façon, pas d'bras, pas d'chocolat.
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