J'ai fait samedi un bout de chemin sur le chemin des poètes – précisément – de Durcet en compagnie de Jacqueline qui semble avoir pris son pied* à marcher, lire et entendre lire les poètes. Au
poiré d'honneur de fin de parcours, à Jacqueline qui cherchait à savoir quelle pierre j'avais apportée, j'apprenais que
du recueil de l'année, j'étais l'illustrateur** Elle se fit tout
expliquer : pourquoi l'arbre, pourquoi l'oiseau, pourquoi la chaise. Ma plume d'acier mise à nu !
Le lendemain – qui tombait un dimanche – Jacqueline revint avec quelque chose là, glissé entre les pages d'un Jules Verne, qu'elle m'apportait exprès, il faut que vous voyiez... sur cette carte
postale ancienne dénichée dans une brocante : un empilement de chaises comme aurait pu imaginer Christo dans sa première période.
Étonnant ? Non !
Chaises dans la main de Jacqueline
* Ne cherchez pas dans votre dictionnaire Jacqueline, c'est, d'une langue populaire, un extrême plaisir.
** La vache ! Un alexandrin !!
Sur ce chemin des poètes, édition 2009 : tout sur le biloba les jours prochains.
Un scoop pour le blog ahoui : madame Jacqueline est même revenue à Durcet le lundi ! Elle avait oublié un paquet de livres, achetés la veille au "petit salon"... Et nous* avons bavardé encore une bonne heure devant un café. Insatiable dans sa soif de connaissances de la poésie (et ses alentours...).
* enfin, surtout elle...