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Métonymie
... tout le monde peut se tromper a dit l'oiseau
Jacques PrévertPremier jet pour À force d'avoir n° 46a (début mai 2020, ère du confinement premier).
Où l'on voit un défilé de képis et une bouseuse en feu.
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Commentaires
3yannickDimanche 14 Février 2021 à 07:58
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Ah ! la poésie d'une bouse défiant les lois de la balistique !...
Trouve-t-on la bouse en poésie ? Ah que oui ! On a tout intérêt à regarder où l'on met les pieds.
Dans le Râmâyana, poème sanscrit :
« Je vis de nouveau mon père, les cheveux déliés et les membres oints d'huile, tomber de la cime d'une montagne dans la bouse de vache, répandue comme un étang profond.
Je le vis, d'abord plongé dans ce lac, surnager ensuite par-dessus la bouse et, riant avec des éclats.»
Chez Émile Verhaeren (strophe extraite de Kato, dans Les Flamandes)
« Mais, au dedans*, s'attise une chaleur de four,
Qui monte des brassins, des ventres et des couches
De bouse mise en tas, pendant qu'autour
Bourdonne l'essaim noir et sonore des mouches.»
* de l'étable
Chez Gilles Basse, avec ce titre Bouse, alors ! L'auteur prend soin d'une note de renvoi :
« Ma mère me dit un jour tu serais bien capable de prendre comme sujet la bouse »
Il y a là, matière !