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Mise à l'ombre
Le Luart – avril 2003Injustement retenu derrière le mur du verger, cet arbre est surpris dans sa tentative d'évasion.
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Commentaires
- Ce pommier quenouille aurait-il pris la clef des champs ?...
- Vive le rouet !...
- S'cusez m'sieur Ahoui, faut que j'me sauve...
il n'avait que la moitié de l'espalier, d'où déséquilibre, donc sur place.
signé : taille heures
4yannickDimanche 12 Octobre 2014 à 08:52Dans ma rue tout près de chez moi, il y a des plantes de toutes les races qui font le mur.
Il y a en même, tenez-vous bien qui sans vergogne les traversent. J'ai peur...
5MartineDimanche 12 Octobre 2014 à 09:22Rencontré dans le dernier n° de Comme en Poésie, un certain poirier qui a fait le mur. On en retrouve aussi trace dans "Un chèque en blanc", chez Clarisse, mais je ne t'apprends rien.
Liberté pour les arbres !
@Lily – Eh bien, je me suis posé la même question en préparant ce billet. Pas sûr que je puisse seulement retrouver le verger.
@Topa –Se sauver après avoir crié Vive le rouet, c'est avisé (Anchois Pommier).
@thé âche – Ce n'est pas toi qui lui aurais fait cette demie coupe !
@yannick – Certains arbres excellent à desceller.
@Martine – Imaginons que l'ombre ait franchi le mur quand les racines retiennent encore l'arbre...
@Laurent – Je connais trois poètes, le premier a tout dit des arbres, le second ne se sépare pas de son ombre. Où ai-je égaré le dernier numéro de Comme en Poésie ?
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Bientôt douze ans cet évènement. Qu'est devenu ce fruitier depuis ? Réinsertion réussie ou dessèchement ?