• Yves BarréYannick rebondit sur la Petite suite pour L.D.

    « Tes mots à propos de ton idée picturale "la mer se retire", puis un coquin sur le blog de dire "une femme se déshabille" m'ont donné l'idée d'écrire ce qui suit :

    Lignes d'horizons !

    Elle retire la transparence du vent qui la remue.
    Elle renonce aux nuances vert-bleu de ses couleurs.
    Elle ôte ses écumes de blanches cotonnades.
    Elle enlève toutes les rondes plissures de ses vagues.
    Il ne reste plus rien d'elle sinon une ligne encore trempée de sel.

    Alors qu'elle disparaît, un enfant dit :
    "Elle est partie dormir dans les nuages avec le soleil !"

    Et un mec qui connaît les choses annonce en regardant l'horizon :
    "C'est marée basse !" »



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  • Ça lui aurait coûté, à Monsieur de La Fontaine, une fable sur la corneille, quand il en a donné trois au corbeau tout aussi noir  ?

    Emmanuelle Brisset
    Corneille, 2019, gravure sur ardoise d'Emmanuelle Brisset, 17,5 x 25 cm


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  • Yves Barré + Yannick Lefeuvre

    Jusqu'à ce jour, Yannick se frottait aux plus grands – Ingres, Monet, Soulages...
    Voilà qu'il jette son dévolu sur mes modestes gravures.
    « Mon irrévérence auprès des grands peintres... en voici encore une concernant un paysage magnifique qu'arpente Déméter, la déesse de la Terre Mère ...»

    Qui saura l'arrêter ? Pourrait-on l'arrêter ? Faut-il vraiment l'arrêter quand il donne son ressenti sur ma peinture ?

    À découvrir sur Vivre l'art - Magazine (juin 2019), blog qui met en lumière la richesse et la diversité de la production artistique contemporaine.

     

     


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  • Yannick n'hésite pas à convoquer les plus grands peintres pour son propos irrévérencieux. Le bonheur soit des irrévérencieux.

    Yannick Lefeuvre collage de Yannick                    

    Il la délaisse pour le violon, elle lui fait un enfant dans le dos.

     

     

     


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  • Bleus à Carteret

    C'est Rodger. Un ami. Il va à Carteret. Il ne dit pas comment. À vélo, à cheval, en canoë ? Mais bon, il y va. Arrivé là-bas, il tombe. En arrêt. Devant des cabines de bain. Frappé par les bleus. Il pense alors à moi. Faisant fi de l'appel de la mer dans son dos. C'est tout lui, ça. Appareil photo à l'œil rivé* : clic clac à gogo. « C'est plus facile de faire clic clac que de se munir d'un pinceau. »

    Quelques photos de Rodger en guise de carte postale.**

     

    * Notons cet élégant renversement grammatical.
    ** Pour éviter l'écran bleu – ou erreur fatale –  à l'ordinateur, je fais une sélection parmi la centaine de photos reçues.


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  • Encre (Thierry Gaudin)© Encre de Thierry Gaudin

     

    Couple d'oiseaux ou Oiseau et son ombre, selon son point vue ou l'éducation reçue. Il – notons que ce pronom convient pour l'une ou l'autre des propositions – m'a été servi par l'homme à la voiture jaune.

    Je me suis laissé dire qu'une migration de ces oiseaux vers un lieu exposé s'annonçait imminente. On ne manquera pas de consulter le blog de leur génie-teur* pour s'en faire assavoir plus d'information.

     

    * – C'est trop !
      – Il vous en prie.

    On retrouve Thierry Gaudin sur le site de l'Iresuthe dont le dernier numéro vient d'être mis en ligne.


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  • Un porte-monnaie pour pas un rond ! Voilà bien une idée de poète ! Qui m'en fit cadeau.

    Porte-monnaie

    Poètes et romanciers ont souligné les mérites de cette merveille d'ingéniosité.

    « Le porte-monnaie :
       – Je suis d'une incontestable utilité c'est un fait »
       Jacques Prévert, Paroles (Gallimard, 1949)

    « Bien tenu au creux de la main, il peut être agité en tous sens, histoire de narguer les copains,
       sans crainte de voir s'en échapper les pièces comme cela arrive avec un portefeuille ordinaire. »

       Alain Nadaud, Les Années mortes (Grasset & Fasquelle, 2004)

    « – Savez-vous ce que c'est ?
       – Ça ? C'est un porte-monnaie.
       – Grave erreur ! C'est un apporte-monnaie.
       Tenez, prenez-le.»
       Gianni Rodari, Histoires au téléphone (La Joie de lire, 2012)

    « – Votre porte-monnaie contient de la fausse monnaie.
       – Du moment qu'elle passe, elle est aussi bonne que la vraie.»
       Béatrix Beck, La Petite Italie (Grasset & Fasquelle, 2000)


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