• VolacrineJe reçois ce message d'un lecteur fidèle – ce qui n'empêche pas la sympathie – :

    Cher Yves,
    Sachant que je possède 26 poules malades et que je n'y connais rien aux maladies, sachant aussi que la Vocaline (sic) peut en sauver 9 pour 286 fr ou 10 pour 269 fr (source ahoui) ou encore 20 pour 579 fr, combien ai-je dépensé pour guérir définitivement mes 26 poules ?

    Voilà. Le problème est posé. Le prix de vente de source ahoui ne concernant pas la nouvelle Volacrine vitaminée, vous n'en tiendrez pas compte dans vos calculs.

    Question subsidiaire :
    Sachant qu'une demi-bouteille de Marie Brizard 25° est vendue 410 francs, combien de verres de cette liqueur pourrions-nous siroter si nous avions laissé le renard entrer dans le poulailler ?


    4 commentaires
  • Lulu joue la Goulue

    Une photo de Lulu. Elle joue la Goulue sur les trottoirs d'Albi.

    Si je connais la Lulu ? Je l'ai vue grandir.

    La Goulue ? Non je ne vois pas ! Une héroïne de Brecht ? Pourquoi je dis Brecht ? J'ouvre internet, à la page wiki. Ici on sait tout sur tout. J'y apprends qu'elle rencontre Gaston Chilapane, qu'on appelait Goulu Chilapane, d'où son nom La Goulue. Puis, trois lignes plus loin : Son habitude à vider les verres des clients, tandis qu’elle passait à leurs tables, lui valut le surnom de "La Goulue". Faudrait savoir, d'où vient-il, le surnom ? La note en bas de page cite le site des Amis et Passionnés du Père-Lachaise qui annonce tenir ses informations de... Wiquipédia. La boucle est bouclée.

     

     

    Ci-contre : photo X, paparazzi pas tout à fait au point.


    8 commentaires
  • Léon Patrie À Louis, mon arrière grand père.

    Il faut de l’allure pour marcher au pas
       il faut alors un uniforme.
    Il faut du temps pour former un soldat
       il vaut mieux être aux normes.

    Il ne faut qu’une balle
       pour qu’un soldat ne marche plus au pas.

    Oncle Pa

     

     

     

    En illustration : soldat français, Bousleau Joseph, La Ferté St-Cyr, 4 sept.1916,  dessin de Léon Patrie (1868-1938).

    Exposition sur la Grande Guerre dans les Coëvrons, Office de tourisme, Évron (juillet et août 2014)


    4 commentaires
  • S'il ourdit quelque intrigue ? Nenni. Cet homme de caractères – au pluriel – quand il se délasse fait dans les hourdis* : il comble les colombages de sa maison de tuileaux artistiquement disposés. C'est beau comme un poème composé en caractères mobiles en plomb.

     

     

    Maison à colombages

    Au centre épi de blé, de chaque côté balayage. – Photo W.

     

     

    * J'ai sous le coude une rime avec étourdi, mais ici ça tomberait à plat. Si vous en avez l'usage...


    10 commentaires
  • État de chaises - Yves Barré Pour une seule image, quatre propositions de légendes dont Selle que j'aime :

     

    Madame Newton

     

    Chaise percée et pomme à lavement

     

    Pouf !

     

    Selle que j'aime.

     

    Et l'auteure en est toujours...

    – Eh oui !

     


    14 commentaires
  • État de chaises - Yves Barré Avec Vincent Rougier, on avait pensé un temps, ajouter des légendes aux dessins d'État de chaises*. On a finalement renoncé à l'idée. Mais, j'ai dans mes tiroirs quelques perles** dont cette question de Flora, à la suite de laquelle il sera fort difficile d'ajouter un commentaire :

    Quand le tronc pète, où pisse-t-on ?

    Et qu'on ne me réponde pas Transatlantique !

     

     

    ** certains diront d'inculture, mais ce ne sont qu'envieux


    8 commentaires
  • Kévin Musset ignorait sans doute que "phalène" est un nom féminin ! nous dit Flora dans son commentaire d'hier.

     

    – Ah ça mais... j'use de ma licence, réplique Alfred – oui Kévin se prénommait le plus souvent Alphonse ou Alfred* – , et j'en connais un autre, sans vouloir dénoncer...

    – Si c'est celui à qui je pense... il a tort. Hugo a tort, assure Émile dans son Littré.

    – Hugo ? Le Victor Hugo ? Faut que je vois ça, me dis-je.

     

    Je vois. Et là... le Victor, il fait fort. Tantôt masculin, tantôt féminin. Comme ça l'arrange. D'avoir eu sa photo sur un billet de banque, ça permet toutes les libertés. Je cite :

     

    Si j'avais, ô Madeleine, / L'œil du nocturne phalène (Ballades)
    Les vices, ces taupes funèbres, / Le crime, ce phalène errant (Les Contemplations)
    Les ténèbres, l'horreur, le spectre et le phalène (Les Contemplations)
    grandes phalènes de ces lanternes géantes (L'homme qui rit)
    La phalène y va. Dans quelle mesure est-elle responsable ? Le regard du feu fascine la phalène de même que le regard du serpent fascine l'oiseau. Que la phalène et l'oiseau n'aillent point là, cela leur est-il possible ? (L'homme qui rit)

    Noël Parfait, un copain du Victor, lui écrit :

    Nous nous occupons, nous autres, de savoir si le substantif phalène est masculin, féminin ou neutre ; si l'adjectif insondable est de ceux qui ne perdent rien à être répétés ; etc., etc.

    C'est qui ce nous autres. Robert ?

     

    Si c'est Robert**, il fait la synthèse :

    PHALÈNE. n.f. (ACAD., LITTRÉ) ou n.m. (HATZFELD et de nombreux écrivains ; 1568 ; empr. gr. phalaina). [...]

    Et donne en citation, Musset ("Le phalène doré, dans sa course légère, / Traverse les prés embaumés") et Colette ("L'aile d'un phalène grésille sur la flamme de la lampe et l'éteint presque.")

    Merci Robert.

     

    Avec un peu de chance, on aura peut-être une photo du phalène sur Taloupes ou le vol de la phalène dans un haïku des Pensées sauvages.

    En attendant, ce vol de phalène (en bas, àdroite) dans la nuit.

     

    Vol de phalène  

     

    * Si en plus, on nous embrouille ! (Julos Beaucarne)

    ** Le Robert, Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, 1973.


    16 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique