• Notule

    La Toile de l'un

    Pour la Toile de l'un, je voyais une maison. J'ai dessiné une maison.
    De face. Ni paille, ni bois. De celles qui apaisent, rassurent, ressourcent.
    Pour la Toile de l'un, je voyais des fleurs – de rhétorique ? Bouquet, feu d'artifice.
    J'ai dessiné des fleurs. En boutons.
    Pour la Toile de l'un, je voyais une main. Pour le partage. 
    Je n'ai pas dessiné la main : c'est le bouquet !
    Voilà. La poésie, c'est un peu ça.
    – Et en même temps, c'est pas pareil.*

    Pourquoi m'étalé-je ainsi ? Ah oui ! Sur la Toile de l'un**, Alain Boudet a choisi État de chaises pour livre du mois. Avec une note*** critique qui me fait part belle et me ravit.

     

    * Rappelez-vous : Différence.
    ** Bien sûr que la visite s'impose, d'autant que Jean-Luc Guy en a fait un restylage de toute beauté.
    *** Il parle de notule. Quelle modestie !

    « MilieuParade »

  • Commentaires

    1
    Lundi 17 Novembre 2014 à 05:30

    Je me réjouis aussi que tu sois au tableau d'honneur ce mois-ci !...

     

    Prends un siège, Cinna, et assieds-toi par terre
    Et, si tu veux parler, commence par te taire.
        

    (Corneille, Cinna, IV, 2)

    2
    Lundi 17 Novembre 2014 à 06:55

    Félicitations Yves !

     

    3
    Lundi 17 Novembre 2014 à 08:29

    un truc impossible  : donner (non pas avoir) une définition de la poésie, chaque fois qu'on croit y être arrivé, y' toujours un exemple qui sort du cadre, ou alors c'est tellement vaste que ça ne veut plus rien dire et c'est un comble quand on évoque la poésie.

    signé : lis traits

    4
    Lundi 17 Novembre 2014 à 08:43

    Ah ben…

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    5
    Lundi 17 Novembre 2014 à 10:10

    @Topa – Pour rebondir s'asseoir : une chaise Cinna, modèle Ficelle (authentique !)
    Chaise

    @Minik do – Merci collègue.

    @thé âche – Ici, j'essaie que le plus grand nombre (se) reconnaisse la poésie dans l'image, explicitement ou implicitement. Et cela, bien que la poésie soit insaisissable et un doute permanent. Le poème Différence de Jean-Claude définit parfaitement la chose. Quant à ceux et celles qui l'écrivent (la chose), il en donne un portrait ressemblant dans Les poètes sont des gens ordinaires (Comme en poésie).

     @Alain  Eh oui ! Que veux-tu !

    6
    Martine
    Lundi 17 Novembre 2014 à 10:44

    Pas besoin de s asseoir pour y croire...debout c'est beau aussi...ce que Jean Claude écrit 

    7
    Lundi 17 Novembre 2014 à 17:58

    On découvre là qu’insignifiant n’est pas insensé ! Mais enfin qui en aurait douté  ? Van Gogh ? Charles Dickens et celui qui a croqué la belle chaise de son bureau, après sa mort ? Le Père Lachaise ?

    8
    K
    Lundi 17 Novembre 2014 à 19:48

    S'il en était besoin, de quoi donner une belle assise. Et donc bravo.

    9
    Petard
    Lundi 17 Novembre 2014 à 20:50

    Moi, pour la toile de lin, j'étais à Doudeville hier après-midi...

     

    10
    Mardi 18 Novembre 2014 à 17:44

    @Martine – Petit rappel : il y a deux catégories de gens, ceux qui lisent debout, ceux qui lisent assis et les raffinés qui lisent couchés.

    @Lily – Et réciproquement, si on me le permet.

    @K – Belle assise ou tremplin. Dans ce dernier cas : siège éjectable !

    @Pétard – Et, avec le pseudo que tu as choisi, tu ne confonds pas lin et chanvre.

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