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On ne peut pas niais
à Lily pour la Mésange et parce que je n'ai pas répondu à son courriel
Étreinte, 02.2013, craies Conté sur papier
Guillaume Apollinaire, dans sa lettre à Lou du 4 janvier 1915 :
« Je t'aime, t'adore, t'embrasse, te prends toute mon Lou exquis, mon Lou adoré, ma chérie, mon âme et mon tout.»
On a beau être poète, on n'est pas moins béjaune, coquebin ou gourdiflot.
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Commentaires
Peut être que certains poètes redonnent aux mots les plus simples ( voire mièvres) une substance inattendue.
Signé : Le papotier amoureux
- Apollinaire, que nous fêtâmes récemment par ici, était avant tout amoureux des mots...
- Les lectrices, nombreuses sur ce blog, auront un petit sourire en apprenant que "coquebin" et "gourdiflot" n'ont pas de forme féminine...
Ah, des nouveaux mots pour mon cerveau gourdiflot !
Il se cache bien des choses sous l'apparente simplicité des mots, de la nature. Gouter leur saveur, l'exprimer, peut laisser indifférent ou bien éveiller des émotions semblables à celles du poète. Merci à Yannick pour la "substance inattendue" qu'il a déniché, ce jour, ici.
niais, terme qui vient de la fauconnerie. je viens de renconter ce terme dans une de mes lectures.
signé est trange
Vous fêtates Apollinaire, j'en suis fort aise, eh bien déclamez du Claudel à présent.*
* Je remercie Jean de la Fontaine et Georges Brassens pour leur participation à la rédaction de cette phrase.
Pour le plaisir, L'Obsolète, dictionnaire des mots perdus, de Thierry Leguay et Alain Duchesne, ressort dans une nouvelle édition augmentée : Dictionnaire insolite des mots oubliés.
Béjaune et jocrisse étaient dans la première édition.14Léonie LaroueJeudi 7 Août 2014 à 17:40
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glisse l'émoi