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Pluies entrecoupées d'averses
Je lis, dans la Revue aérienne, du 10 mars 1914 :
« M. Guerre, frappé de l'utilité qu'il y aurait à posséder un engin destructif léger et facilement maniable dans la guerre de l'air, étudia un dispositif qu'on pourrait lancer du bord des aéroplanes contre les dirigeables, les avions, les hangars, les dépôts de ravitaillements, parcs de munitions, etc. et qui en provoquerait l'anéantissement par le feu.
Après plusieurs essais, M. Guerre établit un modèle qu'il appela flèche incendiaire.»Je me demande de quelle utilité aurait été frappé Monsieur Paix.
Devant les autorités, M. Guerre enflamma avec son engin, deux bottes de paille sous la tour Eiffel. Puis, fort de ce succès, entreprit le lendemain, une démonstration de lancer depuis un avion en vol.
« L'inventeur ne se proposait point d'effectuer un tir précis ; il tenait seulement à démontrer qu'une de ses flèches armées explose toujours en rencontrant un obstacle. Il n'effectua donc aucune visée mais se contenta de lancer deux de ses flèches.
La première s'enflamma aussitôt qu'elle toucha le sol, la seconde tomba malheureusement dans une flaque d'eau où elle s'enlisa.»On attendra l'anticyclone pour déclarer les hostilités.
Sources : gallica.bnf.fr. L'illustration est tirée d'une image d'Épinal : les Aéroplanes de l'avenir (1912)
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Commentaires
@Topa – Cette fois, l'image n'était pas sage.
@thé âche – Bébé ? Du parti des chiens ?
@K – Le gendarme est voleur.
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Voilà un document pour le moins surprenant, d'autant plus que l'image d'Epinal a vocation pédagogique...
Nul doute que l'ennemi va s'enfuir dès qu'il apercevra la moustache du gendarme !...