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Pustule
En 1977, j'appelais poème la chose suivante.
On pourra s'étonner de la pauvreté du propos – au mieux lui trouvera-t-on un certain humour. La forme mérite néanmoins qu'on s'intéresse à la chose et on appréciera les embryons des futures émoticônes.
si la page (escortée de jeunes gens à l'autobus régulier du zèbre ;)
d'écriture (en dents de scie cariées des officiers aviateurs !?,)
était plus courte (ta robe couleur d'automne glissée haut «««)
d'une ligne (coupée ras comme un principe autoritaire ;;;;)
le nez (piqué en ailes d'avion descendu en flèche !»»»,)
du poème (l'automne l'émotion ton sexe au ciel :::::)
s'ornerait (au ciel de mon regard arrivent arabes)
d'un comédon.
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Commentaires
moi qui suis " en friche " pour ne pas dire inculte. je cherchais hier la différence entre poème et poésie..
Si tu pustules pour un rôle de comédon, on te répond "on vous rappellera l'acné prochaine" ?
Me voilà bien infoutu de te répondre. « Je suis à la fin ce petit tas de ça.» Mais d'où je sors ça ?
11thé âcheJeudi 7 Août 2014 à 17:5312claude vougeotJeudi 7 Août 2014 à 17:53Et qui décidera que ce n'est pas un poème ?
Et si c'était un "mauvais poème" (pure hypothèse), qui ira affirmer que les mauvais poèmes ne sont pas des poèmes ?
Hein, dites-moi.
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"En passant par le comédon", le poète pourrait bien lui tirer les vers du nez...