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Quand une maison fait le mur
au poète qui file (son) droit
photo Laurent Deheppe
On devrait ranger les manuels de droit sur les rayons de la poésie.
La coutume d'Orléans, art. 243, porte : « Aucun ne peut faire chambres-aisées, nommées fosses-coyes, latrines ou fosses de cuisine, pour tenir eaux de maison, auprès du mur mitoyen, qu'on ne laisse franc ledit mur. Et avec ce doit être fait le mur dudit puits-à-retraites, ou fosses-coyes, aux dangers et dépens de celui qui fait ledit puits, de pied et demi d'épaisseur du moins, s'il n'y a partage, division ou paction au contraire. Et seront percées en sorte que la plus grande crue des eaux n'y puisse atteindre s'ils ne sont ès rues prochaines de la rivière.»
J.B.J. Pailliet, Manuel de droit français, Paris, 1824
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Commentaires
3MartineVendredi 19 Mai 2017 à 13:534yannickSamedi 20 Mai 2017 à 08:09"Arrête de pigner" me disait-elle en me collant en punition au pignon de la maison ... peut être est-ce une des raisons pour laquelle le mot pignon est devenu pour moi un verbe.
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La photo de Laurent aurait pu être signée Ernest Pignon-Ernest...
Rien à ajouter !