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Deux cavaliers avec une meute de chiens au pied du Sphinx et des pyramides - source : BNF
« En Égypte, la position sexuelle du missionnaire est nommée "à la française" (faransawi).»*
Ça n'explique pas pourquoi le Sphinx s'est fait bouffer le nez.
* A/R magazine voyageur n° 2, septembre-octobre 2010 **
** Pour Léonie L. qui pourrait douter de l'existence de cette revue : ar-mag.fr.
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Belle comme l'enveloppe qui emballe la revue Kuu.
Si belle que nous nous gardons de l'ouvrir !
– Vous savez que la revue est personnalisée d'un dessin original.
– Sans doute. Sans doute.
– Un dessin à quatre mains d'Éric Meyer et Ivan Sigg...
– N'insistez pas. Et n'essayez pas non plus de décoller les timbres pour votre collec'.
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Pierre qui pleure, Ste-Suzanne
Fable cochonne de Nicolas Cirier, typographe.
NIOBÉ
Une grosse Fermière avait
Dans sa ferme une grosse Truie,
Que par-dessus tous elle aimait.
Nota bene, que ce tous signifie
Bœufs et moutons,
Poules, dindons,
Enfin tout animal semblable ;
Celui qui se dit raisonnable
Est excepté formellement.
Or, une amitié mutuelle
Liait l'une et l'autre femelle ;
Elles causaient familièrement,
Se comprenaient parfaitement.
Bientôt il advint que la Truie
Se trouva pleine ; son amie
Était enceinte, et son terme approchait.
De leurs futurs enfants chacune devisait.
De sa fécondité la Truie était fort fière,
Et du très-peu de la Fermière
Se moquait agréablement.
Bien loin de se fâcher, de vouloir faire pièce
À cette Niobé d'une nouvelle espèce,
« Assurément,»
Dit en riant la ménagère,
« Votre postérité m'est chère,
Vous savez tout le cas que je fais de vos dons ;
Mais il faut vous vanter un peu moins ; car, en somme,
Mon unique enfant, c'est un homme ;
Tous les vôtres sont des cochons.»Nicolas Cirier
Fables nouvelles, Paris, 1858. Source : gallica.bnf
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Niobé avait sept filles, autant de garçons...
– P... les allocs...
– Ne plaisante pas, cette histoire est tragique – et grecque !
Donc, Niobé avait quatorze enfants, ce qui ne l'empêchait pas d'être orgueilleuse...
– Quelle mouche la pique ? Quelle arrogance ! Quelle morgue ! Où cela va-t-il finir ?
Elle moquait Léto, sa voisine qui n'avait que deux héritiers...
– Apollon et Artémis ! Excusez du peu quand même.
Niobé ne cessait de railler la faible portée.Léto prit la mouche et envoya ses rejetons venger son honneur.
Apollon occit quasiment tous les garçons. Artémis quasiment toutes les filles.
Jamais, la gendarmerie ne put élucider les meurtres.*Niobé fut inconsolable.
– On l'serait à moins.
Peu après, Zeus la transforma en rocher : la pierre qui pleure.
– Cœur de pierre ne reste pas de marbre.
Pierre qui pleure, Ste-Suzanne – janvier 2011
* Dans la circonstance, la mouche qui aurait pu témoigner manqua le coche et se tut.
Demain : restrictions économiques – la même illustration, avec toutefois un commentaire renouvelé.
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Pour la création de Béatrice Pasquier, seule en scène.
À voir entre potes, les 12 et 13 mars à St-Symphorien (72).
Celles et ceux qui suivent retrouveront le melon et la photo de l'orchestre.
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Pourquoi le choix de certains livres ?
Fabio Viscogliosi est écrivain, dessinateur, musicien. L'illustration est trompeuse : ce n'est pas la chaise qu'il traîne comme un boulet, mais l'âne.
Dans Ma vie de garçon*, par petites touches – textes et dessins croisés – il secoue sa peau d'enfant et d'adolescent. Forcément que ça intéresse ce retour sur soi.
« Je donnais des conférences imaginaires, m'adressant à un parterre de cailloux et de brins d'herbe.»
On me connaît, cette page n'est pas ouverte au hasard. D'autant que le dessin de Fabio Viscogliosi entre en résonance avec cet autre – carré de l'hypothalamus.**
* Fabio Viscogliosi, Ma vie de garçon, éditions Attila, 2011
** Alain Boudet & Yves Barré, Carrés de l'hypothalamus, éditions Donner à voir, 1999
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Parking de la piscine à la Suze-sur-Sarthe – février 2011
Un jour, à la bataille de Sébastopol, un boulet cassa la pipe d'un zouave. Et comme il lui restait la tête, ce zouave roula son reste de tabac dans le papier d'une gargousse de fusil, inventant ainsi la cigarette, le papier à rouler et, quelques instants plus tard, le mégot.
– Et la poudre ?
– Non, pas la poudre !Source : zig-zag
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