•   L'escabouret   L'escabouret   L'escabouret

    Audience du 9 juin 1835*

    « M. Le Président passe à l'interrogatoire d'Arnaud, qui nie avoir pris part à l'insurrection.

    La Femme Funel, marchande de modes, dépose qu'au moment de l'insurrection elle a vu Arnaud donner ordre à des ouvriers de faire des barricades, et de forcer les habitants à tenir les portes de leurs maisons ouvertes.

    La Dame Prost, limonadière, rue de la Fromagerie, dépose qu'elle a vu l'accusé donner ordre à des hommes armés, de piocher, d'arracher des pavés et de former des barricades.

    M. Sauvant, employé à la mairie, dépose qu'étant au café dans la rue de la Fromagerie, il a vu Arnaud ordonner a des hommes de faire des barricades.

    L'accusé. N'est-ce pas à l'instigation de madame Prost que Monsieurr fait cette déclaration ? C'est que monsieur est toujours dans le café de cette dame ; je crois même qu'il est son bon ami.

    M. Sauvant. La vérité est que madame Prost, en me faisant remarquer cet homme qui donnait l'ordre de faire des barricades, me dit : N'est-ce pas un grand malheur que ce soient toujours des étrangers qui viennent apporter le trouble et le désordre chez nous ! C'est ainsi que j'ai su qu'il était Piémontais, et se nomme Arnaud.»

    Robin. Si on pouvait me rendre l'agrafeuse que j'avais déposée sur l'escabouret...


    * L'Ami de la religion, journal ecclésiastique, politique et littéraire, tome 85, Paris 1835


    Retrouvez l'escabouret dans Du gris et puis... la création de la Cie Robin & Juteau, dimanche 7 mars, à 16 h 30, la Longère, Coulans-sur-Gée.

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  • C'est pas le tout 2010 – C'est un mouton a cinq pattes...
    – Mais on ne les voit pas toutes !


    Maquette d'affiche, pastels et dessin à la plume

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  • Du gris et puis... Annabelle et Christine dans Du gris et puis...*

    J'ai tenté d'obtenir de la danseuse qu'elle suspende son mouvement.
    En vain.

    * Une création de la Cie Robin & Juteau. Prochaine représentation : dimanche 7 mars, à Coulans-sur-Gée, La Longère, 16 h 30

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  • Héron garde-boeuf Photo J. (l'a) B.
    Jean (l'astuce) Bertrand se mêle de tout :

    Je sais, je n'ai aucune aura médiatique, aucun parti pour me soutenir, mais j'agis !
    Je me déclare même candidat, puisqu'ainsi j'agirai !
    Je proclame que chacun soit à sa place et que d'autres la prennent !
    Si le héron garde-bœuf fait bien son boulot, les vaches seront ainsi justement gardées !
    Mais si d'autres s'en mêlent, va falloir se garder de ces autres-là !

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  • Ardoise L'année 2010 a ceci de remarquable que les gens nés en 55 auront 55 ans. Remarquable.
    – Tu l'as déjà dit... Remarquable ! Et tu en connais des qui sont nés en 55 ?
    – Oui... Pour leur anniversaire, je vais même leur faire un beau dessin...
    – Un beau dessin ! Eh ben, ils vont devoir être patients...

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  • C'est pas le tout 2010 Festival C'est pas le tout 2010 - détail de l'affiche

    C'est un rébus. Vous êtes experts : je ne vous traduis pas ! Enfin si – Vu que je n'ai rien d'autre à dire. Donc...
    Scène de théâtre. De campagne. La gendarmette – rôle de composition –, elle fait Pan avec l'index pointé comme le canon d'un Manurhin. Simultanément et en même temps, elle botte les fesses de son partenaire. Qui dit : « Aïe !»
    Bel effet comique !

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  • zborowski Monument à Louis Voraw Zborowski, Le Mans

    J'ignorais tout du comte Louis Vorow Zborowski (1895-1924) avant de rencontrer le monument élevé en reconnaissance et hommage à l'animateur de la locomotion mécanique dans le parc de Tessé au Mans. Je ne le connais guère plus : sa vie trépidante s'étant achevée – bolide contre un arbre – au Grand Prix d'Italie. Aussi parlerai-je du roi de Rome.
    « Un jour que Bonaparte revenait de la chasse, harassé de fatigue, il fit prier Marie-Louise de venir le voir. Elle vint. L'empereur la prit dans ses bras, et lui donna un gros baiser sur la joue. Marie-Louise prit son mouchoir et s'essuya. — Eh bien ! Louise, lui dit l'empereur, tu te dégoûtes donc de moi ! — Non, répondit l'impératrice ; je m'essuie ainsi par habitude ; j'en fais autant pour le roi de Rome.»*
     
    * Mémoires de Constant, premier valet de chambre de l'Empereur, sur la vie privée de Napoléon, sa famille et sa cour, tome IV, Paris, 1830, p. 336

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