– Vous en faites une tête ?
– On vient de visiter l'expo...

Quand la dynamique association Anacoluthe tient son assemblée générale, ses membres tiennent dans la boule.

Je mets à la disposition du ministère de l'Intérieur un agrandissement de ce cliché afin que ses services identifient ces amoureux de la littérature parmi lesquels se cachent un ancien libraire, quelques libertaires et autres anarchistes.
Celles ou ceux que rebutent l'espionnage et la délation liront avec intérêt et plaisir quelques bonnes pages de l'Iresuthe*, revue de l'association.

* En voilà un nom !
** Œil de poisson est la traduction littérale de fish eye. Le fisheye est un objectif photographique permettant d'obtenir des images circulaires.

Voici le compliment tourné par Paule :

« Hier soir, je suis allée sur "Ah oui !" et j'ai revisité ton expo via le dossier que tu as joint.
Que de travail ! Bravo et merci.
C'est vrai que Topa en a superbement bien parlé... les mots justes... qu'on aurait aimé formuler soi-même.
J'ai été impressionnée par la force de certaines toiles, par la délicatesse de certaines autres... Rien à voir avec ce que produit l'écran !! Les matières, les couleurs, la taille, tout est différent.»

En voici un autre, non signé sur le livre d'or :

« Consternant !»

– Ah oui, ça calme...


* Cliquer sur l'image pour l'afficher grandement.

La Compagnie amateur Pazapa pendant une répétition de Plus il connaît les hommes, plus il aime les fleurs. (février 2009)

« Vous y dansiez petite fille
  Y danserez-vous mère-grand »*
Pour patienter avant qu'une fidèle lectrice m'autorise à publier le compliment qu'elle m'a tourné, cette photo, témoignage de la richesse et de la qualité des pratiques culturelles en province.**

* Écouter Guillaume Apollinaire disant Marie.
** On dirait un discours creux !
– Ah ben, j'suis comme ça, moi, je ne laisse pas s'installer le silence... Sans rancune, ni rancœur.

Mardi, c'était vernissage.
Topa en parle parfaitement*, je cite :
J'y étais, moi, monsieur, et j'étais pas tout seul !...
Le réel vous fait basculer dans une autre dimension ! En dépit des pixels, votre écran d'ordinateur est loin de vous donner la bonne taille... Vous avez l'impression d'avoir rapetissé et d'entrer, minuscule fourmi, au pays de monsieur ahoui...
Et je ne vous parle pas** de la "performance" initiale avec ombre chinoise en danse chaloupée, filet d'accordéon, peinture en live à l'aveugle et propos éclairants du maître des lieux...

Sur la photo, on reconnaît, ou peu s'en faut, Éric au bandonéon et aux claviers, Christine dans sa danse de la chaise, Robin passe-muraille peignant en aveugle et le peintre – c'est moi. On ne voit pas Cécile, en régie et au tire-bouchon, ni Josette, aux petits fours au demeurant fort goûteux et fort goûtés...


L'exposition est installée jusqu'au 9 février, au Courmesnil, rue du Courmesnil, à Loué (Sarthe).
Pour celles ou ceux qui ne peuvent se déplacer : un dossier à télecharger (format pdf)

La dixième mazurka d'Éric Thézé sur Youtube.



Des extraits de Du gris et puis... le dernier spectacle de la Compagnie Robin & Juteau, écrit par Robin, interprété par Christine et Élodie.



* Oui, il en parle parfaitement.
** Oui, j'en parle quand même...

Alors qu'elle était lycéenne, juste après la guerre – une des dernières mondiales – l'amie traçait au crayon noir sur son mollet teint au marc de café la couture du bas qu'elle n'avait pas enfilé. Ah jeunesse !


Maquette pour l'affiche d'un bal costumé (années 80). On devra se satisfaire de ce brouillon : le vernissage, moment de bonheur, ne m'a pas laissé le temps d'écrire un billet plus étoffé.

– On a pendu les toiles au mur...*
– Pas pendu... accroché...
– Oui, pendu les toiles et à crochets les ardoises. Et la maison du garagiste est la troisième en partant de la gauche sur la rangée du bas.
– C'est ça !


* Merci Cécile, Christine, Marinette, Lionel pour l'accrochage.