• Y a que'qu' chose qui cloche là-d'dans
      J'y retourne immédiatement.
    (Boris Vian)       

    Asnières-sur-Vègre (72) – octobre 2009

    Ne me cherchez pas querelle de clocher.


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  • Publicité Stihl Je vous connais, ça donne envie de tronçonner... Attendez, ça va être pire. D'où vous êtes, vous ne pouvez pas lire l'argument publicitaire. Je vous le livre donc, à la virgule près. Je cite :

    « Tôt le matin, le thé est servi, il fait déjà chaud. On se prépare, les regards sont durs et apaisés à la fois car nous y sommes, la vie de bûcheron s’ouvre à nous. Se retrouver au milieu de la clairière et humer l’odeur du tronc fraîchement coupé, la franche et virile camaraderie qui suit la sensation du devoir accompli. Une STIHL à 199 € c’est une affaire, dès que l’on trouve un arbre dans le coin, on va tronçonner, s’éclater comme des bêtes.»

    * Publicité relevée dans le supplément TV Magazine Ouest du 30.10.2009

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  • Fresnay-sur-Sarthe – octobre 2009


    Patrick Bouleau Lumière rasante sous les halles.

    Un peu plus loin, au bar, Patrick Bouleau expose Bouteilles cru 2009, au bar Vins et Merveilles, à Fresnay-sur-Sarthe, à partir du mercredi 4 novembre. Du mercredi au dimanche.


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  • Affiche mangée par le – mauvais – temps.

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  • Voilà que le général Coutard entre dans ma vie.
    Fait sa connaissance samedi, lors de la remise du prix Joël Sadeler. Son portrait figure en belle place sur un mur de la salle du conseil de la mairie de Ballon.
    Et retrouvé dimanche, dans un salon de vieux papiers, sur la carte postale suivante, écrite au début du siècle dernier, par le citoyen épicier Levayer qui s'interroge sur la végétaline.

    Le comte s'est illustré sur quelques champs de bataille (c'était son boulot). Je retiendrai surtout qu'il a planté une vingtaine de tilleuls à Ballon, en remerciement de l'accueil reçu*. Quelques arbres subsisteraient...


    Coutard

    * Isabelle de Goyon, Le Général Coutard, enfant de la Sarthe. 1769-1852, éd. Alpes Mancelles, 2007

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  • Fresnay-sur-Sarthe – octobre 2009

    Vos enfants* sont en vacances... Après la promenade sur les remparts d'une petite cité de caractère et un goûter reconstituant, servez-leur cette dictée** qui saura maintenir leurs neurones en éveil.

    Beautés de la Nature

    Mes enfants, heureux ceux qui vivent aux champs. Dieu a disposé pour leur joie une fête plus belle que toutes les peintures ; apprenez à la regarder avec amour et reconnaissance ; apprenez à aimer la beauté sévère et triste de l'hiver, la joyeuse jeunesse du printemps, l'éclat de l'été, la mélancolie souriante de l'automne, la mystérieuse et religieuse paix d'une nuit sereine, l'adorable pureté de l'aurore, la splendeur royale du soleil couchant ; apprenez à voir avec des yeux d'artistes ces mille tableaux que la nature vous offre tous les jours : une barque qui glisse au fil de l'eau ; une clairière où la lumière dort sur la mousse au pied des chênes ; une humble chaumière dont le filet de fumée monte droit dans l'air immobile du soir. Ne passez pas comme des aveugles à travers un monde qui est inépuisablement riche de grâce et de grandeur.



    * Vous êtes vous-même un enfant, essayez de trouver dans votre entourage un adulte sachant lire.
    ** Dictée donnée à l'examen des filles du canton d'Étables.
    Le Livre d'or de l'enseignement primaire des Côtes-du-Nord (pour 1893) contenant 256 devoirs donnés dans les examens, par J. Le Hénaff. (source : gallica.bnf)



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  • Il y a quelques jours, Jean-Claude Touzeil* évoquait Joël Sadeler et le prix de poésie qui porte son nom. Attribué cette année à Paul Vincensini pour Je dors parfois dans les arbres**. Superbement illustré par Henri Galeron, le recueil des éditions Møtus constitue une belle entrée dans l'univers tout d'humour et de finesse de Paul Vincensini que j'ai rencontré (l'univers) pour la première fois dans la revue Poésie 1***.

    Revue Poésie 1 Revue Poésie 1, ouverte à la page de Paul Vincensini
    Je l'aimais et pourtant elle me faisait mal

    Les marque-pages résultent toujours de la plus grande improvisation. Ils sont en place depuis une éternité. On peut voir ici une image Poulain : l'âge du calotype (image 3 - série 18). Deux autres marque-pages ouvrent sur Pierre Chabert et Georges L. Godeau.


    * Blog biloba
    ** Éditions Møtus. Une double page du recueil.
    *** Revue Poésie 1 : L'Enfant la poésie, n° 28-29, 1973. Choix et notes de Christian da Silva et Jean-Hughes Malineau. Introduction de Georges Jean.

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