• Reine de la forêt

    Publicité Stihl Je vous connais, ça donne envie de tronçonner... Attendez, ça va être pire. D'où vous êtes, vous ne pouvez pas lire l'argument publicitaire. Je vous le livre donc, à la virgule près. Je cite :

    « Tôt le matin, le thé est servi, il fait déjà chaud. On se prépare, les regards sont durs et apaisés à la fois car nous y sommes, la vie de bûcheron s’ouvre à nous. Se retrouver au milieu de la clairière et humer l’odeur du tronc fraîchement coupé, la franche et virile camaraderie qui suit la sensation du devoir accompli. Une STIHL à 199 € c’est une affaire, dès que l’on trouve un arbre dans le coin, on va tronçonner, s’éclater comme des bêtes.»

    * Publicité relevée dans le supplément TV Magazine Ouest du 30.10.2009
    « Vin de paysMystère de la trinité »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 1er Novembre 2009 à 09:02
    Oups ...ça fait peur ... j'ai lu trop vite alors j'ai lu "arabe" au lieu de "arbre" ... il faut dire que l'image ... hum hum !
    2
    Dimanche 1er Novembre 2009 à 09:04
    A vomir !...
    Voici une réponse en poésie (je n'ai mis qu'un petit extrait, voir le site www.mondeberbere.com/poesie/touareg ) :

    Poésie d’embuscade

    (extrait)

    Hawad
    traduit du touareg (tamajaght)
    16/04/2002

    Les airs et les sables
    s’enduisent d’huile de coco
    gélatine graisse fondue
    haut-le-coeur
    pour amadouer
    les rayons du soleil.

    Ô monde,
    jusqu’à combien de rives,
    d’âmes et corps
    sens-tu le pet global
    du tourisme ?

    Là-bas comme ici
    je vois la veuve Temoust,
    Temoust la touarègue,
    elle dont la crevasse des yeux
    ou la rocaille des pieds nus
    sont nourris
    des griffes du sirocco
    et des dards du soleil.
    L’ocre mât de l’épiderme
    de ses enfants l’a cuirassée
    pour affronter les scies et les faux
    de ses tortionnaires.

    Griffes du sirocco,
    brasiers du soleil
    sur les dards du sable,
    rabots de basalte,
    gueule d’un canon
    bouchant l’horizon
    pour coaguler le rêve
    comme un obus coincé
    entre le diaphragme et la luette.
    Tous les outils et toutes les semences
    de cette vie de grossiers faux-semblants
    ont taillé le visage de Temoust.

    Et toi encore, tu veux rêver ?

    Armés de scies électroniques
    et de poignards laser,
    ils sont revenus
    dans le sillage de leurs crimes.
    D’une seule voix,
    ils ont hurlé :
    - "A la racine de la luette,
    il faut couper toutes les langues harpons,
    celle du poète jusqu’à celle de la chèvre
    et de la salamandre de leurs ravins.

    3
    Dimanche 1er Novembre 2009 à 10:32
    Tu aurais pu lire "auvergnat" !
    4
    Dimanche 1er Novembre 2009 à 10:35
    Comme l'humour de certain ministre !
    Je remets le lien pour le beau site que tu invites à visiter :
    www.mondeberbere.com/poesie/touareg
    5
    Dimanche 1er Novembre 2009 à 10:35
    Surtout qu'il avait commandé une tondeuse !
    6
    Dimanche 1er Novembre 2009 à 11:29
    ça prouve tout simplement que la pub c'est des co...
    7
    Dimanche 1er Novembre 2009 à 14:57
    S'il y en a qu'une, je serais celle-là !
    De temps en temps, j'aime bien l'humour noir et décalé des publicitaires*.

    * j'aurais aimé assister à la réunion où l'annonceur a accepté cette idée ! 
    8
    Dimanche 1er Novembre 2009 à 22:02
    Publicis Conseil !
    9
    Dimanche 1er Novembre 2009 à 22:06
    Moi aussi, j'aurais bien aimé. Il y a du deuxième – ou troisième – degré la-dessous !
    10
    Dimanche 1er Novembre 2009 à 23:46
    Les bras m'en tombent.
    11
    Lundi 2 Novembre 2009 à 10:05
    Et Victoire – de Samothrace – en perd la tête.
    12
    La Marguerite du pré
    Jeudi 7 Août 2014 à 18:23
    l'a quant'même l'air bêt' l'aute avec son engin en plein désert... pus béta tu meurs...
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