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Ridicule en Dordogne
Stylo bille et craies au dos d'une enveloppe
« En Dordogne, j'ai fait un curieux dessin en m'inspirant d'un curieux châtaignier.»*
Cette note de Gaston Chaissac n'avait pas encore quitté ma mémoire que mon regard tombait sur un indéfinissable griffonnage au dos d'une enveloppe traînant là : des espèces d'épingles tracées au stylo noir. Personne dans mon entourage n'ayant voulu reconnaître la paternité de ce curieux graphisme, je m'en suis emparé pour le prolonger par ce curieux dessin. Auquel j'ai ajouté, qui lui sied, un autre propos de Chaissac : « Si j'étais un peintre professionnel, ce serait ridicule que je dessine comme ça.»*
* extraits de lettres de G. Chaissac à Jean Dubuffet in Henri-Claude Cousseau, Gaston Chaissac, œuvre graphique "cordonnier in partibus", Jacques Damase, 1981.
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Commentaires
à moins que ce ne soit une maternité. Gaston est bien éloigné de son bocage.
signé : un hippobosque
Si j'étais un peintre, professionnel ou non, ce serait ridicule que je tente d'imiter Gaston Chaissac.
Elle ne venait de nulle part : elle n'était pas encore partie. Et là, comme chez Topa, difficile d'en prendre son parti.
D'après Serge Reggiani, ils n'étaient plus dans Paris depuis que les hommes avaient retrouvé l'amour et la fraternité.
Quoiqu'il ait peint ou dessiné Chaissac n'a jamais été ridicule. Et ce qui l'a tué n'est sans doute pas ça.
10FloraJeudi 7 Août 2014 à 17:2611jh leJeudi 7 Août 2014 à 17:26Ce visage a quelque chose de christique, serait ce le suaire de Dordogne ? Mais alors que fait là cet animal ? Un loup, c'est d'actualité ! Entendu hier à la télé que des loups s'approchent de Paris...
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"Damned ! j'ai encore loupé le car !..."
(Godefroy de Bouillon, Mots croisés in partibus.)