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Rue de la Vicomté
On va devoir s'habituer l'un à l'autre, mon nouvel atelier et moi. Parce que là... rien qui me ressemble au désordre !*
Sur le chevalet, un carton en cours de réalisation. Trace de ma prise de possession des lieux. Les pigeons du clocher ; l'avion de Zbigniew Janicki, aviateur polonais qui s'est écrasé sur le territoire de la commune en 1945** – un monument lui rend hommage – ; deux enfants aux yeux neufs. Il manque la plume, abandonnée par l'un des volatiles précités.
* Je sais : la phrase est un peu cassée, mais il lui fallait bien ça pour faire sens.
** On n'a pas toujours fermé les frontières aux Polonais !
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Commentaires
5KMercredi 17 Mai 2017 à 16:34Le motif (les oiseaux en moins) me rappelle un des dessins infographiques de "Carrés de l'hypothalamus". Me tromperé-je ?…
Voilà qui ne nous rajeunit pas…
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Mercredi 17 Mai 2017 à 22:35
Ci-dessus, l'image à laquelle tu fais allusion (voir L'amour, pas la guerre).
Dans chacune des images, il y a certes un avion et deux personnages, mais l'image du jour est une trace de ma prise de possession des lieux. J'ai parcouru le village avec mon carnet à la main et relevé là, le monument à la mémoire de l'aviateur, plus loin, les pigeons, ramassé une plume...
Le carré montre un état de guerre.
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7wolfraginMercredi 17 Mai 2017 à 21:46
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J'aime les phrases cabossées comme " Tout qui te ressemble au désordre".
A conjuguer avec conviction : "se ressembler à rien" ... je me ressemble à rien ... tu te
ressembles à rien ... etc ...
J'en ai quelques autres. Je leur glisse une petite cale sous la patte pour qu'elles se tiennent à peu près droites.