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Salades
« On peut aussi ranger parmi les hyperbates, l'anacoluthe, ou le défaut de suite dans la construction. Les meilleurs écrivains ont laissé échapper dans leur style de ces négligences, et les grammairiens en ont fait des figures.»*
Bien sûr qu'on peut, mais c'est pas une raison pour manquer le dernier numéro de l'Iresuthe (Mâtin, quel titre !), organe de l'association Anacoluthe.
Maison en Vendée, dont les propriétaires seraient plutôt adeptes de l'épanalepse**.
* Joseph-Victor Leclerc, Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes, suivie d'observations sur les matières de composition dans les classes de rhétorique, Paris, 1841.
** Avez-vous lu le billet du 4 janvier du biloba ?
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Commentaires
les commentaires sont à l'image de la photo. personnellement j'écris "L'Ire suthe" ainsi ! et toc
signé : anna co-lutte
Avec ta découverte de ce vers de Saint-Amant, tu ajoutes à la haute tenue culturelle de ce blog. Il n'y aura guère que les Hébreux à être mécontents.
Et moi donc. Crois-tu que je me souviendrai encore de l'épana... – quoi déjà ? – au mois de décembre ?
Il faut dire qu'au jardin, côté racines, le panais est maigrichon cette année et le navet pas aussi doré que sur la photo du sachet de graines.
S'ils avaient été verticaux, on aurait parlé de redondance au voisinage des paniers à salade.
Si tu t'obstines à l'écrire ainsi, le comité de rédaction va se réunir en conseil de discipline.
C'est drôle ce que tu dis, parce que dans les photos prises le même jour, il y a une série de nains de jardin encore plus nombreux que les sept copains de Blanche-Neige.
19FloraJeudi 7 Août 2014 à 17:41On pourrait même se permettre d'y ajouter la paryponoïan, voire, pour les plus audacieux, le kakemphaton et Jean passe !
20Mimi lJeudi 7 Août 2014 à 17:41
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Sans doute un hommage appuyé aux forces de police...
(Je pense avoir retrouvé le vers qui précède chez Saint-Amant il y a deux jours.
Très intéressant car il contient une belle épanalepse !
"Un autre, un autre, un autre... On ne peut les compter.
Les poissons ébahis les regardent passer.")