-
Si je m'attendais à ce cadeau...
Vendredi – c'est pas vieux – l'homme à la voiture jaune me remet deux enveloppes.
La première : Comme en poésie, n° 77 de la revue. Je vais y revenir.
Je décachète la seconde avec fébrilité, pour en dégager Les Amours d'un poète, de Louis Barthou, illustré de dessins de Victor Hugo. Je ne vous présente pas Victor Hugo. Eh bien, vous n'allez pas me croire, Victor Hugo lui-même en signe la dédicace à mon nom. Dire si l'émotion m'a noué la gorge.Je ne connais que Totor – qu'il m'autorise cette familiarité – pour user ainsi d'un subjonctif plus-que-parfait.
Voilà qui authentifie, s'il en était besoin, l'autographe du poète.
Et pour assécher tout doute, j'ajoute ce qu'écrit Jean-Pierre Lesieur dans l'édito de Comme en poésie (page 1) :
« N'est pas Victor Hugo qui veut.»
-
Commentaires
2yannickDimanche 10 Mars 2019 à 07:03Je m'incline devant ces grands poètes d'hier et d'aujourd'hui.
(J'ai connu une personne qui a eu l'honneur de recevoir un ouvrage de Minou Drouet, dédicacé par l'auteure.)
-
Dimanche 10 Mars 2019 à 22:12
-
Dimanche 10 Mars 2019 à 22:23
Quelques "belles" pages à découvrir sur le site de gallica :
-
Ajouter un commentaire
A ma connaissance (qui est bien petite, je sais...), seule "Juju" (Juliette Drouet) avait le droit de l'appeler "Totor"...
Cela dit, quel visionnaire, ce Hugo !...
J'avoue que ce Totor m'a surpris, mais dans l'euphorie d'un soirée de spiritisme, une table a peut-être mal tourné.